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Des immeubles modernes répondant aux besoins nouveaux

Publié le 14/03/2012

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L'évolution, dans la manière de vivre d'une société, entraîna souvent une demande d'immeubles nouveaux. La révolution industrielle, par exemple, ne put se faire sans une série de locaux appropriés. Les machines devaient être entreposées quelque part, et il fallait prévoir l'hébergement des ouvriers qui quittaient les campagnes pour trouver du travail et les dimensions des nouvelles machines, la complexité du processus de fabrication et la longueur de la chaîne de travail. Ils devaient donc veiller spécialement à la solidité de la charpente de leurs édifices et à la création de salles suffisamment grandes pour permettre à un cycle complet de fabrication d'y trouver place...

« Ci-dessus: La Grande-Moite, lieu de villégiature au bord du golfe du Lion, au sud de Montpellier.

Cette cité, bâtie en 1967, est un centre de loisirs conçu par le Con­ seil général de l'Hérault et imagi­ né par son architecte principal, J.

Balladur.

et l'architecture résolument moderne.

En les dessinant, Sullivan cherchait à abandonner les bureaux individuels, pourvus de fenêtres isolées et de trumeaux, de tablettes et de lin­ teaux.

Il voulait simplifier les lignes et ratio­ naliser l'organisation des cellules de travail.

Les immeubles à logements multiples résul­ tent de l'industrialisation croissante de cer­ taines régions, qui draîne un flot de travail­ leurs vers un même lieu.

Les immeubles par appartements, qui firent leur apparition au XIXe siècle, semblaient apporter la solution idéale aux difficultés du logement, tout com­ me leurs ancêtres de la Rome antique, qui at­ teignaient parfois une hauteur de dix étages, mais les conditions de vie n'y étaient pas tou­ jours agréables. De trop nombreux "grands ensembles" n'envisagent aucune solution pour les couples ayant des enfants.

Des aires de jeux ne sont que rarement prévues dans les environs immédiats, et l'infrastructure la plus élémentaire fait souvent défaut. Les im­ meubles par appartements ont en majeure partie détruit l'esprit de voisinage tellement caractéristique et tellement important dans les quartiers populeux qu'ils visent à rempla­ cer.

Des équipes d'architectes, d'urbanistes et de politiciens essayèrent au cours des années cinquante et soixante de débarrasser les villes de leurs quartiers insalubres et de les rempla­ cer par des parcs avec de nouveaux immeu­ bles soigneusement conçus et organisés. Ils ne réussirent cependant qu'à déplacer l'insa­ lubrité "dans les airs".

En élaborant ces grands immeubles, théoriquement parfaits, on n'avait pas suffisamment tenu compte des besoins réels de la population.

Certaines de ces cités nouvelles sont déjà abandonnées et un ensemble d'appartements autrefois primé en Amérique, a été simplement démoli de nos jours. Tout récemment, de vives réactions se sont élevées contre les déserts de béton qui ont mutilé de trop nombreuses villes d'Euro­ pe et d'Amérique. Les prochaines années verront peut-être refleurir les quartiers inti­ mes, où de vrais foyers s'installeront à la pla­ ce d'unités de logement et où l'homme, avec ses aspirations, passera avant le plan d'amé­ nagement.

Ci-dessus: Immeubles à apparte­ments modernes à Buenos Aires.

Quand les habitations viennent à manquer dans les villes surpeu­plées, les architectes construisent en hauteur pour arriver à loger le plus grand nombre possible de personnes par mètre carré.

A droite: Neath Hill, quelques habitations mises en location au centre de Milton Keynes, une "ville nouvelle"près de Londres.

De nouvelles lignes d'autobus et des magasins sont également pré­ vus dans le plan du secteur.. »

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