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Doisneau, Robert - photographes et photographie.

Publié le 18/05/2013

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Doisneau, Robert - photographes et photographie. 1 PRÉSENTATION Doisneau, Robert (1912-1994), photographe français. Célèbre pour ses clichés de la vie parisienne et de sa banlieue, Robert Doisneau est l'un des principaux représentants du mouvement des « photographes humanistes «. 2 LES DÉBUTS EN PHOTOGRAPHIE 2.1 La photographie publicitaire et industrielle Né à Gentilly, dans la banlieue de Paris, Robert Doisneau est élevé dans une famille de la petite bourgeoisie. Sa mère meurt en 1919. De 1926 à 1929, il suit une formation de graveur-lithographe à l'école Estienne, puis entre dans un atelier parisien d'art graphique, l'atelier Ulmann, où il devient bientôt photographe publicitaire. En 1931, il est assistant d'André Vigneau, photographe de publicité et de mode non-conformisme. Robert Doisneau commence à photographier les rues de Paris et de sa banlieue, mettant souvent en scène des enfants (les Petits Enfants au lait, 1932) ou des travailleurs des villes. Sa première publication est un reportage réalisé sur le marché aux puces de Saint-Ouen pour la revue Excelsior. Il travaille ensuite comme photographe industriel pour Renault, à l'usine de Boulogne-Billancourt (1934-1939). À cette époque, il se marie et s'installe à Montrouge, où il passe le reste de sa vie....

« 3. 2 Les années difficiles Dans les années 1960, la photographie humaniste passe de mode.

Robert Doisneau est contraint de se mettre à la photographie publicitaire et commerciale.

Son intérêt pour la forme narrative en photographie se traduit par des livres destinés à l’enfance comme Marius le forestier (1964), Catherine la danseuse (1966) et l’Enfant et la colombe (1978).

Il signe également des ouvrages comme Épouvantables épouvantails (1965), les Métiers de tradition (1966), la Loire (1978), ainsi que des collages : la Maison des locataires, montage de photos de Parisiens dans leur intérieur, et, sur le même principe du montage, le Pont des arts (1972). 3. 3 Le retour à la banlieue La fin des années 1970 voit la renaissance de sa popularité, avec la publication d’un ouvrage rétrospectif ( Trois Secondes d’éternité, 1979) et du volume qui lui est consacré dans la collection « Photopoche ».

Suivent de nombreuses expositions, livres et articles qui en font une véritable vedette.

Lors de son reportage sur le tournage du film d’Alain Resnais, Un dimanche à la campagne, en 1983, Robert Doisneau rencontre l’actrice Sabine Azéma, qui devient son égérie (en 1992, cette dernière réalise un documentaire sur le photographe, Bonjour Monsieur Doisneau, ou le Photographe arrosé ). Dans le cadre d’un projet à l’initiative de la DATAR ( Nouveaux paysages urbains, 1984-1985), il parcourt la banlieue et les villes nouvelles de la région parisienne, montrant les transformations radicales intervenues dans le paysage depuis les années 1940.

Dans deux projets suivants, sur Saint-Denis ( Portrait de Saint-Denis, 1991) et Gentilly, il semble redécouvrir ce qui l’avait enchanté dans la banlieue de son enfance.

Robert Doisneau continue à photographier jusqu’à sa mort, en 1994. 4 DOISNEAU, UN « PÊCHEUR D’IMAGES » Robert Doisneau a consacré une grande partie des 325 000 négatifs que contiennent ses archives au petit peuple de Paris et de sa banlieue.

Sa manière peut être rapprochée de celles des « instants décisifs » d’Henri Cartier-Bresson ; elle relève d’une réelle affection pour ses modèles et d’une sensibilité très profonde. La plupart de ses œuvres célèbres sont le fruit d’une longue attente dans les rues ; il aime à se définir comme un « pêcheur [et non un chasseur] d’images ».

Certains de ses clichés sont des « mises en scène » ; Robert Doisneau observe l’événement pour le reconstituer plus tard, avec des figurants.

C’est le cas de sa plus célèbre photographie, le Baiser de l’Hôtel de Ville, réalisée pour le magazine Life (1950).

L’humour teinté de surréalisme, la tendresse et l’humanité qui caractérisent son œuvre ne doivent cependant pas faire oublier ses traits subversifs, voire anarchistes. Robert Doisneau a reçu le prix Kodak en 1947, le prix Niépce en 1956 et le Grand Prix national de la photographie en 1983. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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