Devoir de Philosophie

Egon Schiele 1890-1918 Nu féminin sur couverture bariolée

Publié le 09/08/2014

Extrait du document

schiele

«Je ne sais si quiconque à part moi se rappelle avec tant de tristesse mon noble père. Je ne sais qui est en mesure de comprendre pourquoi je me rends sur les lieux où mon père avait l'habitude d'être et où je peux ressentir la douleur... Je crois en l'immortalité de tous les êtres... Pourquoi est-ce que je peins des tombes et autres choses s'en rapprochant? Parce que cela continue à vivre en moi. «

schiele

« et un petit groupe d'artistes professionnels.

Puis son père sombra dans la maladie et la folie, et avant de mourir, en 1905, il brûla les titres de rente de la famille, qui connut la misère.

Schiele fut placé sous la tutelle conjointe de sa mère et de son oncle, un homme qui se montrera peu favorable aux ambitions du jeune Egon.

La famille s'installa à Klosterneu­ burg, au nord de Vienne, une ville qui joua un rôle important dans la vie de l'artiste.

En 1906, le jeune Schiele présente des dessins à la Kunst­ gewerbschule (école des Arts décoratifs) de Vienne, où on le dirige vers lAcadémie des Beaux-Arts, plus traditionnelle, mais aussi plus prestigieuse.

Il réussit l'examen d'entrée et suit les cours de peinture du professeur Griepenkerl.

A seize ans, donc, Schiele est à Vienne, ce creuset inouï qui aura donné lieu à une effervescence artistique et intellectuelle incomparable, et duquel la courte vie artistique du peintre est indissociable.

Le foyer émulateur Schiele s'appliquait au travail, notamment à copier des bustes en plâtre; mais il n'obtint pas mieux que des mentions «pas­ sable»; en fait, il se détourna vite d'un enseignement acadé­ mique qui ne semblait pas convenir à son besoin d'expres­ sion, c'est-à-dire de saisir sur le vif des êtres et des choses où pouvait s'inscrire son tourment.

Schiele souffrait de la mort de son père, il faisait le chemin des lieux que celui-ci avait l'habitude de fréquenter; sa mère l'avait laissé à la charge de son oncle, avec qui il ne s'entendait guère.

Après 1911, bien que sans ressources, Schiele rompit toute relation avec son tuteur.

Il était un jeune homme déjà lourdement éprouvé.

Vienne vivait alors une émulation créatrice étonnante; elle était un lien qui nouait quantité d'aspects contradictoires de l'Europe fin de siècle, et cela allait être déterminant pour le jeune artiste.

Grand Empire étendu à une bonne partie de l'Europe, I' Au­ triche s'était faite imperméable aux idées de la révolution libérale et fut réduite, au cours du siècle dernier, à un mou-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles