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Émile Prisse d'Avennes, archéologue et copiste

Publié le 18/03/2014

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Émile Prisse d'Avennes,

archéologue et copiste

 

Né en 1807, mort en 1879, Émile Prisse d'Aven-nes est un archéologue à la manière du XIXe siècle, entre sciences et aven¬ture. Voyageant beau¬coup, l'infatigable décou¬vreur réalise un nombre considérable de minu¬tieux relevés et dessins, publiés à son retour en France dans deux ouvra¬ges qui feront date : l'« Atlas de l'histoire de l'art égyptien « et « L'Art arabe d'après les monu¬ments du Caire «.

« phie, spécialisé dans les for­ tifications.

A l'instar de ses condisciples, il projette la réalisation de travaux tita­ nesques : endiguement du Nil, creusement d'un canal entre Le Caire et Alexandrie, assèchement des lacs de Bas­ se-Égypte.

Ses propositions pour le transport de l'obé­ lisque de Louxor en France traduisent déjà son intérêt pour les vestiges de la civili­ sation pharaonique.

En 1836, la réorganisation de l'armée égyptienne le met sur la touche, mais lui donne l'occasion d'effectuer les pre­ miers relevés des monuments qu'il admire.

Sous le nom d'Edris Effendi, il s'installe à Louxor, où il fait preuve d'une surprenante généro­ sité en rachetant de jeunes esclaves qu'il affranchit.

Ses voyages en Haute-Égypte et en Nubie sont l'occasion d'acquérir un papyrus de la XI• dynastie reprenant cer­ tains des Préceptes de Ka­ gemmi et des Enseignements de Ptahhotep.

C'est dans des conditions rocambolesques qu'il parvient à subtiliser les bas-reliefs de la chambre des Ancêtres à Karnak, vol qui lui attire les foudres de l'admi ­ nistration turque.

Cette si­ tuation délicate et la mort accidentelle de son compa­ gnon, le dessinateur Georges Lloyd, sont à l'origine de son retour en France en 1844.

Une moisson extraordinaire L a seconde expédition en Égypte se déroule dans un tout autre contexte.

Le nouveau roi Saïd Pacha a pris conscience de la nécessité de préserver le patrimoine local, et le souvenir des exactions de Prisse d' Avennes est enco­ re dans tous les esprits.

L'ad­ ministration française a re­ porté sa confiance sur Au­ guste Mariette, savant qui se voit nommé à la tête du Ser- vice des Antiquités égyp­ tiennes, et sur Ferdinand de Lesseps, dont l'étonnant pro­ jet de percement de l'isthme de Suez remporte tous les suffrages.

Prisse d' Avennes parvient cependant à obtenir un soutien financier du mi­ nistère de !'Éducation .

Il s'adjoint les services d'un parent éloigné, le jeune des- Indigène du pays de Pount (Thèbes El-Assacif XVW dynastie), peinture extraite de Histoire de l'art égyptien d'après les monuments (1868-1877).. »

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