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Exposé, Peinture d’Ounsou

Publié le 17/11/2022

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« Exposé, Peinture d’Ounsou Tout d’abord, la peinture d’Ounsou est une œuvre qui faisait partie de la Chapelle d’Ounsou à la fin des années 1400 avant J.C, cette Chapelle se situe à Thèbes, en Égypte. Ounsou est un scribe des greniers (fonctionnaire de haut rang qui a pour but de comptabiliser les grains) qui servait le Dieu Amon. Nous verrons dans un premier temps le contexte historique, dans lequel l’œuvre a été créée. En seconde partie, nous verrons les détails de la peinture et ce qu’elle raconte, mais surtout en quoi la peinture d’Ounsou représente-elle le travail des paysans. Partie 1 : Contexte Historique : L’Égypte antique débute en 3150 avant J.-C., ce qui marque le début de la période Thinite, qui est une période couverte par les deux premières dynasties et se termine en 30 avant J.-C avec l’annexion par l’Empire Romain. Mais nous allons surtout nous concentrer sur la période qui s’étend entre -1570 (Nouvel Empire) et -1069 (3e période intermédiaire). La peinture d’Ounsou est une peinture murale qui a été créée à Dra Aboul el Naga, à l’Ouest de Thèbes en Grèce entre -1479 et -1425. Cette œuvre de 68cm de hauteur et de 94cm de largeur est composée d’origine minérale et fabriquée en terre crue (mouna). Cette œuvre divisée en plusieurs fragments peints de la Chapelle d’Ounsou. Après un achat en 1826, elle a appartenu à Henry Salt, qui était un artiste, un diplomate et égyptologue britannique né en 1780 en Angleterre et décédé en 1827 en Égypte. Elle est aujourd’hui la propriété de l’État Français et est conservée au Musée du Louvre au département des Antiquités égyptiennes. Maintenant que nous avons parlé du contexte historique, je vais décrire l’œuvre en profondeur en vous racontant son histoire. Partie 2 : Description et Interprétation Cette œuvre est divisée en trois registres distincts qui représentent un à un les différentes étapes du cycle agricole. Contrairement à des tableaux, l’œuvre se lit de bas en haut, de la même façon qu’un bâtiment architectural. Sur le registre inférieur, il s’agit de la première étape du cycle agricole.

Nous pouvons y voir deux groupes de paysans face à face. A gauche, deux paysans labourent la terre avec une houe, qui est ici représentée par deux morceaux de bois de longueur différente et reliés par une corde torsadée. Au dessus de deux de ces hommes, des hiéroglyphes y sont inscrits (mais qui ne sont pas très lisibles) Derrière eux, à l’extrémité de l’œuvre, on peut distinguer l’aspect d’un bovidé (qui fait partie de la famille des mammifères), ce qui n’est pas très intéressant puisque cette partie appartient à un autre fragment. A droite, un groupe de paysans tirent l’ancêtre de la charrue, l’araire.

On dirait que les deux hommes de devant sont comme attachés à un joug en bois (pièce qui permet d’atteler les animaux en utilisant la force d’attraction) pour leur permettre de forcer avec leurs épaules. Les deux hommes de derrière semblent guider ceux de devant, puis celui à l’extrémité tient le manche de l’araire afin qu’il reste ancré dans le sol afin de creuser un trou, dans lequel ils pourront semer des graines. Une fois les graines semées dans la boue, des semences y sont enfoncées avec les piétinements des porcs ou des moutons. Ensuite, sur.... »

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