Devoir de Philosophie

FEMME EN COSTUME ORIENTAL JOUANT DU TAMBOURIN de Jean-Étienne LIOTARD

Publié le 28/07/2012

Extrait du document

Il s'agit ici d'une bonne réplique de la version originale signée et datée, et aujourd'hui consetvée dans une collection privée de Zurich.

« ~ ;· .

,.

.

.

..

.

1111111 FEMME EN COS11JME ORIENTAL JOUANT DU TAMBOURIN Vers 1738 Peintre sui sse XVIII e siècle École suisse Huile sur toile 63,5 x 48 ,5 cm r------------------------------------------------------- ----~ Biographie W ~ 22 du mois de d écembre 1702, Mme Liot ard me ttait au mond e des jumeaux : Jean- Michel, fut u r g raveur , et J ean-Étien n e, futur peintre.

Ce tte famille nombreuse vivait dans des conditions financ ières plutô t pré­ caires, le père s'étant trouvé entraîné dans la faillite de la Com pagn ie du Mississ ipi.

Vers 1721, nous retro u vons le jeune Jean-Ëtienne appren ti chez le minia tu r iste Daniel Gar d elle mais, deux ans plus tard à pei ne, il est déjà à Paris où il fréqu ente l'a te lie r du graveur et m i niaturiste Jean B.

Massé.

En 1735, il s'e mbarq ue à la suite du marquis de Puy­ sieux, no uvellement nommé am bassadeur de France à Naples.

Ap rès avoir visité de .nombre uses villes d'art italiennes, Lio tard rencon tre à Rome Lord B esseboro u gh qu 'il va suivre en Grèce et à Co nstantino ple.

Au cours de son séjour en Orient, i1 note sur un carnet toutes les sensations et les impressions recueillies au cours de ce fascinan t voyage.

Revenu en Europe en 1743, l'artiste séjourne d'abord chez le prince de Mol davie avant de partir pour Vienne, a ppelé par François de Habs­ bourg, et de connaî t re un succès imméd iat comme portraitis te a uprès de l'aris t ocratie d e la cour autrichienne.

Qu oique peu appré­ cié des milieux aca démiques, Liotard d evient riche, .

célèbre, et voyage d'un bout à l'autre de l'Europe.

Pendant les dernières années de sa vie, sa réputation décline et l'heureuse expos ition de 1773 à la Royal Academy de Lo ndres marque Je dernier terme de son succès.

Rares sont ceux qui se souviennent de lui, comme Ie fidèle François de Habsbourg, lequel, pendan t son dernier séjour à Vienne, lui commande encore quelques œuvres.

Désormais à peu près oublié, Liotard meurt à Genève le 12 juin 1789.

Anal yse ....- n s'agit ici d'une jeune inconnue, euro­ péenne mais richement vêtue à la turque, assise sur des coussi ns ornés de précieuses étoffes orientales .

Le costume de la jeune femme contribue à exalter sa beauté occidenta l e, sa grâce, son charme, que traduit également la façon gracieuse dont ses doigts délicats font résonner le tambourin.

Le remarqu able sens de portraitiste de Liotard se manifeste à plein dans l'attitude calme et l'image incisive du modèle : il est probab le que l'artiste peignit ce tableau dès son arrivée à Vienne, juste après son long séjour à Constantinop l e.

Il avait rapporté avec lui un riche assortiment de vêtements féminins turcs qu'il faisait endosser à ses modè les.

Un goû t typique du XVIIIe siècle, toujours amoureux d'un certain exotisme.

L' œuvre C Il s'agit ici d'une bonne réplique de la version originale signée et datée, et aujourd'hui consetvée dans une collection privée de Zurich.

Celle présentée ici, autrefois conservée à la galerie Hezeltine de Londres, fut offerte en 1939 au musée d'Art et d'Histoire de Genève par la Société des Amis du musée.

Ce musée suisse possède d'ailleurs la plus importante collection existante d'œuvres de Liotard.

Une autre réplique autographe se trouve à l'Ashmolean Museum d'Oxford.

Du même peintre: PIC TO 519 à 522 Photo Giraudon, Paris © Nardini Editore, 1992.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française, 1992.

11-19. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles