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Georges Moustaki

Publié le 09/10/2013

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moustaki

Le plus célèbre « mé-tèque « de la chanson française a grandi sur les rivages d'Alexandrie dans les dernières an¬nées cosmopolites de la grande cité égyptienne. Juif, Grec, Italien, Égyp-tien : ce sont un peu toutes ces identités qui se retrouvent dans les chansons et dans la vie de Georges Moustaki, éternel errant épris des femmes, du soleil et de la liberté.

e petit Joseph Mustracci a L vu le jour dans une vieille rue animée du quartier mo-derne des banques. Il a deux soeurs aînées, et son père, Nes-sim, tient la « Cité du livre «, une librairie française répu¬tée. Sa mère Sarah parle pas moins de six langues. La mai¬son familiale a un toit en ter¬rasse, sur lequel le jeune gar¬çon passe des heures à con¬templer le dédale de la ville :

moustaki

« des artistes, des femmes .

» Quand, à dix -se pt ans, le jeu­ ne Alexandrin vient passer une semaine dans la capitale chez sa sœur aînée mariée à un Français, il trouve d'abord la ville grise et laide, puis il souhaite y rester car il est tombé amoureux d'une Pari­ sienne.

Son père accepte, et il s'installe chez son beau-frère, libraire et poète.

Sa première carte de séjour, en date du 12 novembre 1951, marque pour Moustaki le début d'une nouvelle vie.

Quand il ne vend pas des re­ cueils de poésie en faisant du porte-à - porte , il fréquente de jeunes artistes dans la librai­ rie familiale .

Sa mère lui a ex­ pédié sa guitare, et il est le musicien de la bande.

Geor­ ges Brassens, qu'il admire, passe un jour à la librairie, écoute trois de ses chansons et lui ouvre quelques portes.

Peu à peu, Georges Moustaki va se faire un nom en tant qu'auteur -co mpositeur : il écrira pour Colette Renard, Cora Vaucaire, Tino Rossi, Da ­ lida, Yves Montand, Juliette Greco, Barbara, Serge Reg ­ giani ...

Sa collaboration avec Edith Piaf, en 1958, et le suc­ cès de Milord vont lancer sa réputation de compositeur.

Mais toutes ses tentatives comme chanteur sont vouées à l'échec , ses propres disques ne se vendent pas .

Il a même essayé en 1960 un répertoire égyptien sous le pseudonyme de « Eddie Salem, son or­ chestre et ses chanteurs ara­ bes ».

Le miracle survient en 1968 , quand il interprète Le Métèque dans l'émission de télévision de Denise Glaser, « Discorama ».

« Le lende­ main , les presses de Polydor commencent à fonctionner pour faire face à la demande : 5 000 exemplaires par jour », se souvient-il.

Il rencontre en­ fin son public en 1970 à Bo ­ bino.

Dès lors, son succès ne se démentira plus.

Explorant dans ses albums ses racines proche -orientales et grec­ ques, il découvre la world music avant l'heure .

Cet infa­ tigable voyageur multiplie les rencontres et les collabora­ tions avec de prestigieux mu­ siciens : Chico Buarque, Gil­ berto Gil, Astor Piazolla, Ri­ chard Galliano, Paco lbanez et bien d 'autres.

Son dernier album, «Tout reste à dire », est sorti en 1996.

Et la scène de !'Olympia doit l'accueillir en novembre 2001.. »

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