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Giacomo Meyerbeer

Publié le 11/03/2010

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1791-1864 Meyerbeer eut une enfance heureuse au sein d'un opulent foyer. Comblé par le sort, rien ne lui fit défaut ; pas même le dangereux privilège d'être un enfant prodige. Pianiste étonnant, il exécutait en public, à neuf ans, le Concerto en ré mineur de Mozart. Sa carrière commence en 1811 avec un oratorio : Dieu et la Nature que suivront d'assez près deux opéras : le VOeu de Jephté et Alimelek. A la vérité, ces divers ouvrages sont encore d'un élève. Conscient de cette faiblesse il tenta d'y porter remède. Il entrevit alors tout le profit qu'il pourrait retirer d'un séjour en Italie. Ce séjour dura de longues années. Meyerbeer trouva dans ce pays un climat propre à satisfaire ses plus intimes aspirations. Une nouvelle série d'opéras illustre, si l'on peut dire, cette époque : Romilda e Costanza (1818) ; Semiramide riconosciata (1819) ; Emma di Resburgo et Margherita d'Angiù (1820) eurent un temps de gloire. Cependant les succès italiens de Giacomo inquiétèrent ses amis d'Allemagne. Ils en jugeaient la qualité douteuse, indigne enfin de "l'énorme puissance créatrice" d'un auteur qu'ils croyaient destiné à de plus nobles exercices. Pour les rassurer, Meyerbeer écrivit alors Crociato in Egitto (Venise 1824). Cependant, les Oeuvres les plus populaires de Meyerbeer et, sans aucun doute, les plus caractéristiques, sont celles de sa carrière française : Robert le Diable, Paris 1831 ; les Huguenots, Paris 1836. Entre-temps, à Berlin, où Frédéric-Guillaume l'avait nommé "Generalmusikdirektor", paraîtront : la Festa nella Corte di Ferrara ; le Camp de Silésie ; Struensee.

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