Devoir de Philosophie

Jean-François Millet, Angélus (1858) _ Analyse du tableau

Publié le 07/09/2012

Extrait du document

millet

Ce tableau est un autoportrait. Lorsqu'il peint celui-ci, Courbet traverse une crise. Sa vie sentimentale et professionnel sont chamboulées. Gustave Courbet représente le passage du romantisme à celui de l'impressionnisme. Il est influencé par Diego Vélasquez et Théodore Géricault. Ces œuvres les plus réputées sont : « Un enterrement à Ornans « ou encore « L'origine du monde «. Une lumière blanche venant du haut gauche de l'œuvre vient se loger sur le visage «  du désespéré «. Sa chemise baille un peu. L'homme apparaît comme horrifié avec de grands yeux ahuris. Il agrippe ses propre cheveux. La peur peut se lire sur son visage. Serait-il fou ? Son expression est figée. Ses muscles sont frappant. Les lignes directrices de cette représentation sont horizontales.

millet

« , DE JEAN-FRANÇOIS MILLET 1814 Na1ssance a Grevi lle ­ Hague en Normandie 1837 �tud 1eà l'Éco le des beau x-arts de Par•s dans l atelier de Pau l Dela roche 1842 s·.nstalleavec sa compagne P�uline -Vi rginie Onoà Paris 1849 Parhclpeal'ecole de Bar b•zo n �vec Jean-CamilleCorot, Théodore Rousseau etCharles·François l Daub 1g ny 1857 Exposition Des glaneuses au Sa lon.

!:accueil est m•tigé 1857-59 Réalise son tableau L'Angélus, ac heté l'année suivant e par le m1n1str e belge Van Pra et 1875 Déc es a Barbizo n Emblème de la peinture religieuse, et de la peinture tout court, LAngé lus de n dépit de la monumenta­ lité de ses figures, c'est un tableau de format modeste, de cinquante-cinq cen­ timètres par soixante.

Commandé en 1857 à un peintre affûté (1814-1875) par Thomas Gold Appleton, un artiste américain dont la richesse le dispute à l'extravagance, l'œuvre célèbre la piété ru ra Je de deux paysans qui suspendent leur labeur pour se recueillir.

La terre est brune, le ciel d'or.

Aux pieds des personnages, quelques pommes de terre, maigre récolte arrachée à l'im­ mensité d'un champ que parsèment des herbes folles, des meules de foin et du silence.

Dociles, les deux paysans répondent à l'appel de l'angélus, cette prière que sonne la cloche de l'égliSe, au loin.

Ni plus, ni moins.

FORTUNE(SI ET MYTHOLOGIEISI En 1859, date de son achèvement, la toile a beau n'être pas présentée au Salon, elle n'en demeure pas moins promise à une gloire immense, que lui assure un marché de l'art débridé.

Dis pa ru le commanditai re américain, l'œuvre rencontre en effet un des­ tin funambulesque : acquise par un pei nt re belge pour la coquette somme de 1 000 francs or, la toile connaît des propriétés successives et inflation- Millet cristallisa les passions artistiques et patriotiques, au point de devenir avant l'heure une idole médiatique.

À son corps défendant.

ni stes avant d'être achetée en 1881 par l'industriel Eugène Secrétan contre 200 000 francs.

Ébouriffant.

Lors de la vente Secrétan de 1889, ce trésor du patrimoine français quitte le territoire hexagonal pour les États­ Unis.

Le prix â payer : 553 000 francs par I'American Art Association et une terrible vexation pour la France qui, finalement, retrouve l'œuvre un an plus tard, grâce à la libéralité d'Alfred Chauchard, directeur des Grands Magasins du Louvre, qui vient de s'ac­ quitter de la somme invraisemblable de 800 000 fra nes.

La fortune- iconographique, écono­ mique et symbolique- de l'œuvre est telle qu'elle devient presque involon­ tairement un étendard national dont s'empa reront nombre d'artistes, parmi lesquels Salvador Dali, toujours prompt à dévoyer les chefs-d'œuvre et à explo­ rer les mythologies plurielles.

r. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles