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La collection égyptienne du musée d'Angers

Publié le 09/01/2015

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par des formules d'offran¬de. Le registre supérieur illustre l'introduction de la défunte. Disetiaou porte une longue robe plissée transparente à la mode à cette époque, une lourde perruque surmontée d'un cône à parfum. Elle se trou¬ve devant Osiris entouré d'Isis et de Nephthys. Dans le deuxième registre, un oi-seau momifié est paré d'un collier menat à contrepoids, d'un gorgerin et d'une ban-delette accrochée en sau¬toir. Il est encadré par deux autres oiseaux dont les ailes protègent l'oeil oudjat. L'avant-dernier registre re-présente une adoration du reliquaire de la tête d'Osiris

« à Abydos par Anubis, dieu de l'embaumement, et Ho­ rus.

Derrière eux, deux fem­ mes à genoux touchent le sol de leurs mains.

Enfin, le quatrième registre montre le dieu Khnoum et son dou­ ble se faisant face.

Derrière, se tiennent deux déesses de­ bout.

Les bandeaux qui sé­ parent les registres sont au­ tant de doubles formules dédiées aux dieux Rê-Hora­ khty et Sokar-Osiris, Ptah et Atoum, Osiris « qui préside à l'embaumement» et Osiris de Busiris.

Sur les pieds du sarcophage, des petits regis­ tres parlent également d'of­ frandes, faisant état « de volai lle et de viandes et de toutes choses bonnes et pures ».

Statuette de Ptah-Sokar-Osiris E lie fait partie des pièces remises en dépôt par le Louvre en 1952 .

Cette sta­ tuette en bois stuqué et peint (64 cm de hauteur) re­ montant à la xxv · dynastie est en bon état de conserva­ tion .

li manque uniquement la barbe postiche, retirée de son trou de fixation, et le couvercle du coffret .

Cet ­ te figurine qui représente Osiris est fixée sur un socle en forme de coffret sur le­ quel devait être couché un oiseau Sokar, dieu funé ­ raire de Memphis .

A la Basse Époque, ces statuettes proli ­ férèrent, et les Égyptiens ne les appelaient plus des Osiris mais des Ptah-Sokar-Osiri s.

Trois dieux en un ! Le pre­ mier est dieu créateur, le deuxième divinité funéraire, le troisième dieu renaissant .

La figurine porte une cou­ ronne composée d'une pai­ re de cornes de bélier sup­ portant deux grandes plumes d'autruche blanches striées de bandes rouges et vertes cernées de noir et un disque solaire rouge.

La per­ ruque noire tombe sur la poitrine et encadre un visa ­ ge vert .

Le corps est recou ­ vert d'une résille représen­ tée par un quadrillag e vert PETIT SARCOPHAGE DE SERPENT En 1888, le docteur Fouquet, grand ami de Gaston Maspero et égyptologue confirmé, donne au musée d'Angers un certain nombre d'objet s exhumés lors de fouilles, dont ce petit sarcophage en métal cuivreux, hélas vide, bien que les notes du docteur certifient qu'il contenait un squelette de serpent.

Ce reliquaire surmonté d'un cobra est un ex -voto de la Basse Époque destiné à s'attirer les faveurs du dieu dont l'animal est la représentation , en l'occurrence Laret, « celle qui se cabre ».. »

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