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La collection égyptienne du musée d'Angers

Publié le 09/01/2015

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OUCHEBTI DU « CHEF DES SOLDATS » PAKHAAS Cet ouchebti (25 cm de hauteur) datant de la XXX'dynastie provient d'un legs fait en 1881 au musée d'Angers par le comte de Bertou, un grand voyageur qui fit un long séjour en Égypte à la fin du XIX' siècle. Cette statuette, censée figurer le défunt dans l'au-delà, est de très belle facture. La coiffure tripartite encadre un visage à l'expression souriante et apaisée. Les mains croisées tiennent des instruments : la droite, une houe et une corde retenant un sac en vannerie qui retombe dans le dos ; la gauche, un hoyau (sorte de petite houe), objets typiques du travail des champs. Le personnage est bien campé sur ses jambes. Le mollet est ferme, la stature large. Il s'agit d'un chef des armées royales du nom de Pakhaas, fils de Tachedidi, personnage important de la corporation militaire. Autour du corps, une inscription de neuf lignes incisées reproduit une version du chapitre VI du Livre des Morts Une bonne partie des tré-sors du musée Pincé est consacrée à l'Égypte : beaucoup de statuettes en bois, en bronze ou en terre cuite, un grand nom¬bre de stèles, des objets de la vie courante, des amulettes et des tissus de momies. Une collection suffisamment exhaustive pour donner une idée pré¬cise de la vie des anciens Égyptiens.

« Au-dessus de la tête d'Hathor, une petite chatte évoque l'aspect enjôleur de la déesse, assimilée à Bastet lorsqu'elle est dans de bonnes disposi­ tions.

Le son très percutant est produit par les verges frappant le cadre.

Le sistre est un instrument de musique typiquement reli­ gieux ut ilisé encore de nos jours dans certaines cérémo­ nies coptes.

Miroir C e beau miroir en bronze (il s'agit en réalité d'un alliage subtil de bronze et d'étain) remonte au Nouvel Empire .

D'une hauteur de 20,30 cm pour une largeur de 11,80 cm, i 1 est fixé à son manche par un rivet.

Objet typique de la XVI II" dynastie, il met en valeur la finesse d 'un décor composé de lan­ céoles sur papy r us et d'une perruque ouvragée sur la tê­ te d'une jeune fille dont les bras écartés rejoignent har­ monieusement le cadre du mi ­ roir par un double cosmique aérien .

Ce corps juvénile mais galbé qui sert de manche et la rondeur étudiée du miroir sont les réceptacles intimes et traditionnels de la beau­ té du Nouvel Empire, à l'apogée de l'art dans la vie quotid i enne .

Échantillons d'étoffe provenant de momies royales C es deux morceaux de lin, retrouvés dans un excel­ lent état de conservation, ont été envoyés au musée ar­ chéologique d'Angers par le docteur Fouquet.

Ils provien­ nent tous deux de la momie du roi Pinedjem I"', pharaon de la xx1 · dynastie , retrouvée avec beaucoup d'autres mo­ mies royales dans la cachette de Deir el -Bahar i, près de Ces fragments de bandelettes provenant de momies royales ont été offertes au musée par le docteur Fouquet.

Thèbes.

Pinedjem 1° ', comme son fils Pinedjem 11, fait par­ tie de ces prêtres d' Amon qui tentent de conserver le pou­ voir à Thèbes alors qu e le res ­ te du pays est en proie à l'anarchie.

C'est sous leur au­ torité qu'ont lieu les « réen­ terrements » des grands pha­ raons qui ont fait l'Égypte sous les XVIII" , XIX · et xx· dy­ nasties , et dont les tombes ont été saccagées par le s pillards .

Dans cette cache, découverte par Maspero, furent retrou-. »

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