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La peinture européenne et l'Égypte

Publié le 09/01/2015

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La passion de l'Égypte dans la peinture L 'Anglais Sir Lawrence AI-ma-Tadema (1836-1912) est le plus grand des peintres égyptianisants. Parmi ses vingt-six toiles « à l'égyptien-ne » — dont cinq sont des su¬jets bibliques, le reste s'appa¬rentant à la scène de genre ou à l'histoire citons Moïse sauvé des eaux (1904), consi¬déré comme l'aboutissement de son art, mais aussi La Mort du premier-né (1872) ou en¬core Une veuve égyptienne au temps de Dioclétien (1872). Ces deux derniers tableaux nous plongent de façon dra-matique dans le rituel du deuil égyptien. Dans La veuve, le grand sarcophage en bois, typique de la période gréco-romaine, est inspiré de celui de Ptolémée Sôter, que le peintre dessina au British Mu¬seum. Les nombreux carnets de croquis qu'a laissés l'artiste témoignent de l'assiduité de son travail dans les galeries du musée londonien. Bien qu'il n'ait pas fait le voyage sur les rives du Nil avant 1902, Alma-Tadema, lecteur des ouvrages des égyptologues Wilkinson et Prisse d'Avesnes, fut initié A la fin du XIXe siècle s'épanouit une peinture qui trouve son inspira¬tion dans les musées et les travaux des égypto-logues. Cette école « ar-chéologisante » atteint son apogée avec un maî-tre comme Sir Lawrence Alma-Tadema et certains de ses contemporains les plus doués, tels que Lecomte du Nou9, Ed¬win Long ou Sir Edward John Poynter.

« la vie qu otidienne de l'Égypte pharaonique par le grand égyptologue allemand Georg Moritz Ebers, professeur à Leipzig.

Quand on lui demanda pour­ quoi il s'intéressait tant à la terre des pharaons, le peintre répondit : « Où aurais-je dû commencer quand je me fa­ miliarisais tout d'abord avec la vie des Anciens ? La pre ­ mière chose que l'enfant ap­ prend des temps anciens le conduit à la cour des pha­ raons, à Ge ssen en Égypte, et quand nous retournon s à la source de l'art et des sciences des autres nations de !'Anti­ quité, combien so uvent re­ trouvons -nous l'Égypte.

» L'Égypte : intime et exotique à la fois P ublié en 1858, Le Roman de la momie de Théophile Gautier connaîtra un succès mondial et va inspirer des gé­ nération s d'illustrateurs et de peintres .

Le Français Lecomte du Nouy (1842-192 3) a réalisé plusieurs toiles dont le sujet est tiré de ce fameux ouvrage.

Le panneau central d'un trip­ tyque intitulé Dans le harem , où le style Renaissan ce se mê ­ le à l'ins piration égyptie nne, représente le pharaon Ramsè s Meïamoun, de retou r d'une cam pagne militaire, indiff é­ r e nt aux charmes des courti­ sanes car il est amoureux de Tahoser : « Il repoussa même l'échiquier que lui prése ntait la belle Twéa », écrit Théophi­ le Gautier.

Le tableau a certes un caractère plus orienta li­ sant qu'égyptien.

Avec Edwin Long (1829-1891) et son célèbre Les Dieux et leur s Créatri ces, l'Égypte re­ vient en force, saisie à la fois dans son quotidien et dans ses croya nces .

L'artiste aurait eu l'idée de peindre ce ta bleau à Pari s, en observant autour de Saint-Sulpice les boutique s spéc ialisées dans les statuet ­ tes pieuses en plâtre.

Con­ temporain très connu d'Alma -. »

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