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La sculpture copte, un art original

Publié le 09/01/2015

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Bien que le temps en ait atté¬nué ou effacé les traces, les sculptures étaient pour la plupart peintes de couleurs vives ou recouvertes de stuc. Souvent, comme à Saqqarah, motifs sculptés et scènes peintes se répondent dans un même décor. Utilisé dans les constructions en briques rou¬ges (elles sont courantes chez les coptes), le stuc ser¬vait surtout à modeler les co-lonnettes, chapiteaux et ar¬cades en imitant la pierre sculptée. A l'époque copte, le travail des stucateurs s'est dé¬veloppé comme un art à part entière à travers le travailAvec l'arrivée des armées romaines en terre égyp-tienne, le travail des sta-tuaires perd de son importance, et l'art copte s'exprime surtout dans l'ornementation. Plaçant la décoration architec¬turale au centre de leur art, les sculpteurs de l'époque excellent dans le soin qu'ils apportent à la mise en valeur de leurs édifices, principalement religieux

« de ruines antiques, dont on réutilise les blocs de pierre, comme en témoigne l'église de Denderah, édifiée au v• siècle à partir d'éléments ar­ chitecturaux prélevés sur un temple romain qui se dressait à proximité .

Le granit de l'Antiquité pave les nouvelles églises L e calcaire et le grès, que l'on exploite en abondan- ce dans le pays, ont été de toute éternité les matériaux préférés des sculpteurs égyptiens, et les artistes coptes per­ pétuent cette tradi­ tion.

Le calcaire Io­ .

cal, caractérisé par i.

une texture très fi­ ne, se prête admi­ rablement au tra­ vail minutieux que demandent les mo ­ tifs des frises, des encadrements de por­ tes ou des chapiteaux.

Le grès, lui, plus fragile et moins malléable, n'est uti­ lisé que pour souligner les arcades et les lignes des monuments.

Les seul pteurs coptes retra­ vaillent fréquemment le gra­ nit des ruines antiques en se servant par ex emple des seuils comme dallages et des piliers monolithiques comme colonnes .

En revanche, ils uti­ lisent très peu le marbre , in­ troduit en Égypte par les Grecs et les Romains .

Quand ils s'en servent, ils ne le sculp­ tent pas mais le placent tel quel à la base des colonnes .

Cette utilisation est visible dans l'église du monastère Saint-Jérémie à Saqqarah.

Des motifs inspirés de la nature E n dehors des scènes my­ thologiques, les sculpteurs trouvent leur inspiration dans la nature.

Les motifs végé­ taux sont ainsi très présents, traités de façon stylisée, com­ me les animaux, qui se dissi­ mulent à l'intérieur de tor­ sades ou de rubans sculptés.

Parmi les décors végétaux, les feuilles d'acanthe ou de vigne composent l'essentiel de la décoration des frises et des chapiteaux de colonnes qu'on peut observer dans les églises des couvents; notam­ ment à Saqqarah et à Baouît.

Les chapiteaux-corbeilles, em­ pruntés à l'art byzantin, don - nent lieu à de brillants essais de stylisation ou encore à de parfaites imitations de van­ nerie .

Bien que le temps en ait atté­ nué ou effacé les traces, les sculptures étaient pour la plupart peintes de couleurs vives ou recouvertes de stuc.

Souvent , comme à Saqqarah, motifs sculptés et scènes peintes se répondent dans un même décor.

Utilisé dans les constructions en briques rou­ ges (elles sont courantes chez les coptes), le stuc ser­ vait surtout à modeler les co­ lonnettes, chapiteaux et ar­ cades en imitant la pierre sculptée .

A l'époque copte, le travail des stucateurs s'est dé ­ veloppé comme un art à part entière à travers le travail. »

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