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L'ADORATION DES MAGES de Lorenzo Monaco

Publié le 27/08/2012

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Pendant sa visite à Florence, le pape Martin V célébra la messe dans l'église Sant'Egidio, reconstruite depuis peu. C'est à cette occasion que l'on demanda à Lorenzo Mona co ce retable. En 1810, l'oeuvre est citée dans les inventaires de Saint-Marc comme oeuvre de Fra Angelico...

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« Biographie (t; Pietro di Giovanni, dit Lorenzo Monaco( « Laurent le Moine») en raison de son appartenance à l'ordre des camaldules , naquit probablement à Sienne bien que son activité de peintre et de miniaturiste se soit déroulée exclusivement à Florence.

On con­ naît peu de choses sur sa vie et l' on conserve même quelques doutes sur les dates de sa naissance et de sa mort.

On sait en revanche avec certitude que c'est en 1370 qu 'il entra au cou vent de Sainte-Marie-des-Anges et qu'il se voua à la miniature.

On ne peut exclure un apprentissage de sa part dans l' atelier d 'Or­ cagna ou des Gaddi, comme le suggèrent ses premières soluti ons formelles liées à des modèles tardifs de la manière de Giotto.

Son évolution vers le gothique devait cependant se faire très rapidement, précisé­ ment après le fameux concours de 1401 pour les portes du baptistère de Florence dont Lorenzo Ghiberti sortit vainqueur avec Le Sacrifice d'Isaac.

Les incertitudes que l 'homme d'église avait manifestées jusqu' a­ lors se dissipent et il obtient ses meilleurs résultats dans les œuvres de grandes dimen­ sions qu'il avait négligées jusqu'alors en rai­ son de sa formation de miniaturiste.

Lorenzo Monaco se range parmi les repré­ sentants du «gothique international » qu 'il interprète de façon très personnelle , en éli­ minant entièrement le faste mondain typique de cette époque, et en lui imprimant un caractère étroitement religieux.

Il mourut à Florence, où il avait toujours vécu, vers 1423, et c'est précisément dans la cité toscane que l'on conserve ses œuvres l es plus célèbres: la Pietà (1404) à la galer ie de l ' Accademia, le Couronnement de la Vierge (1414) aux Offices et les fresques de la chapelle Bartolini en l' église-de la Sainte­ Trinité.

Analyse ....., Dans L'Adoration des mages, Lorenzo Monaco transcende l'aspect mondain de l'événe­ ment en l' illustrant de façon sévère et réduite à l 'essentiel , et en se souvenant des nouveautés picturales introduites à Florence par Masaccio.

Les mages et leur suite ne sont nullement en tenue chamarrée-mais au contraire vêtus de tuniques austères.

Le tracé des corps affecte des formes serpentines où transparaît l'élégance pro­ pre au gothique tardif.

Le paysage est anguleux, âpre, loin du naturalisme exacerbé du gothique fleuri.

Le cadre mouluré est d'origine et, aux trois sommets , l' artiste a représenté deux prophètes et Dieu bénissant.

Au XVI e s., on ajouta dans la partie supérieure un encadrement de Rosselli figurant l'Annonciation et deux prophètes.

L'œuvre C Pendant sa visite à Florence , le pape Martin V c élé bra la messe dans l'église Sant 'Egidio , recons­ truite depuis peu.

C'est à cette occasion que l 'on demanda à Lorenzo Monaco ce retable.

En 1810, l'œuvre est citée dans les inventaires de Saint-Marc comme œuvre de Fra Angelico ; c' est en 1844 qu 'elle fut transfér ée aux Offices et exposée comme étant de fa main d e Lorenzo Monaco.. »

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