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L'architecture romane

Publié le 03/10/2011

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architecture

Se dit des langues dérivées du latin populaire. Se dit de l'art, du style, de la culture qui régna du Ve au XIIe siècle. En architecture, le style roman est caractérisé par l'arc en plein cintre. Le roman: la langue romane. Encycl.:  Architecture romane: Un parchemin représentant le plan d'un monastère à Saint-Gall (en Suisse) aujourd'hui disparu, prouve qu'à l'époque de Charlemagne, l'ordre des Bénédictins était une institution importante, alors que la construction d'églises ne commence pas avant l'an 1000 en Occident. Au début, les architectes sont tous des moines. Les monastères fournissent les moyens financiers et dispensent l'apprentissage de l'architecture. Le plan des premières basiliques doit être amélioré afin de satisfaire la nouvelle liturgie. On y incorpore la croix grâce au transept, axe en forme de croix (peut-être emprunté à Byzance), qui permet de séparer le choeur (pour les moines) de la nef (pour les fidèles).

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« Larchitecture romane Une effervescence architedurale dans le monde chrét ien apr ès l'an mil 931 956-974 1000-1025 1025-1050 1050- 1075 1075-1100 1100-1125 1125-1150 1140 _...1 Fondation de Saint-Michel- Saint-Martin-du- Abbaye de Caen ; Saint - Saint -Nectaire ; La Charit é-sur-Loire ; Arles ; Vézelay ; 1 Naissance l'ordre de Cluny de-Cuxa (art Canigou ; Saint- Conques ; Sernin ; Saint - Cluny Ill; Orcival ; Angoul ême ; Autun ; du gothique préroman) Savin-sur-Gartempe Tournus ; Jumiège s Benoît-sur-Loire Paray -le-Monial Moissac Fontenay UN BLANC .

premier exemple connu de voûte en berceau sur toute sa longueur, clunisien .

A l'inverse, l'Auvergne, par exemple , présente une homogénéité certaine dans la disposition spatiale et dans l 'éclairage indirect des édifices.

SCH ÉMA D'UNE ÉGLISE ROMANE MANTEAU D 'EGLISES « Comme on approchait la troisième année qui suivit l'An mille , on vit dans presque toute la terre mais surtout en Italie et en Gaule , réédifier les bâtiments des églises ; bien que la plupart, fort bien construites , n 'en eussent nul besoin, une véritable émulation poussait chaque communauté chrétienne à en avoir une plus somptueuse que celle des voisins.

On eût dit que Je monde lui-méme se secouait pour dépouiller sa vétusté et revétait de toutes parts un blanc manteau d'églises ...

» Ce célèbre passage de la Chronique de Raoul Glaber témoigne de l'essor architectural au début du XJ' siècle .

L'architecture que l'on appellera " romane » à partir du XIX' siècle (comme les langues pour signifier leur filiation latine) naît sur les décombres de l'Empire carolingien et s 'étend en même temps que la féodalité à la plus grande partie de l'Occident.

Cependant elle prend des formes extrêmement variées du nord -est au sud-ouest même si son aspect général présente une unité certaine.

construite à partir de 1001 , ou pour le nord-est, la cathédrale de Spire ? Ou encore lorsque les architectes de cette basilique et ceux de Cluny résolvent autour de 1080 le problème du voûtement de ces deux édifices phares de la Chrétienté médiévale? • Période de maturation technique , comme l'atteste la technique avancée de la taille de la pierre, l'époque romane fut aussi un temps de constantes innovations architecturales : diversité des plans d'édifices, des modes de couverture, des supports, des façades , des élévations.

On distingue parfois un " premier roman » de la fin du X' au milieu du x~ siècle, un « roman de la matur~é »s'épanouissant jusqu'en 1140 (date arbitraire choisie pour les débuts de l'architecture gothique) et au-delà , un « roman ----------- -i tardif» dans certaines régions LA NAISSANCE DE L'ARCHITECTURE ROMANE • Lorsque l'on évoque le style roman, on songe spontanément à son aspect massif , trapu et sombre que l'on oppose à l'élévation, à la légèreté et à la lumière des créations gothiques.

Pourtant , les deux " styles » ont coexisté à la fin du Xli' siècle ; l'arch~ecture gothique a poursuivi l'œuvre des maçons romans et doit pour une grande part sa postérité aux grandes innovations architectoniques de l 'époque précédente .

Si la plupart des églises ont été incendiées , reconstru~es .

agrandies , transformêes, les nombreux édifices conservés permettent de dégager des lignes de force et des principes de base , même si la multiplicité des formes est parfois déroutante .

• Il est également difficile de dater précisément les débuts de l'architecture romane et d'établir une généalogie entre un « modèle » et ses imitations: c'est peut-être ce qui fait la richesse de ces créations .

L'art roman remonte-t-il en l'an mille avec par exemple , pour le sud de l'Europe, Saint -Martin-du-Canigou , d ' Europe , notamment en Italie .

• Par ailleurs , pour clarifier la très grande diversité artistique , certa ins ont tenté de distinguer des « écoles » régiona les en fonction de critères architectoniques (systèmes de voûte par exemple) réparties en styles bourguignon, provençal, auvergnat normand, po~evin , aqu~in, rhénan ...

Cette grande divers~é régionale existe bel et bien mais les ressemblances réservent parfois des surprises dans la mesure où se notent d'importa nts écarts entre des édifices d'une même région .

A cet égard , la Bourgogne présente des écarts notables, par exemple, entre la cathédrale d'Autun , la basilique de Vézelay , avec son vaste narthex, ou celle de Paray­le-Monial marquée par son transept très saillant et ses deux tours .

Ces deux abbayes bourguignonnes dépendaient pourtant toutes deux de l'ordre introduit par les architectes romans et l'une des grandes innovations techniques de ces artisans est également la voûte d'arête qui a permis de diriger les forces vers les piliers de la nef et les murs extérieurs .

Ces derniers , géné ralement massifs , peuvent être encore renforcés par des contreforts.

Cet appareillage a permis d'agran dir l'édifice et d'élever les murs afin d'y percer d'étroites fenêtres.

Les grandes églises romanes sont pour la plupart en croix latine et respectent pour les plus vastes d'entre elles le modèle basilical romain.

Mais ce modèle n'est ni généralisé ni uniforme .

L E VAISSEAU CENTRAL • La façade occidentale peut être nue (Saint-Sernin à Toulouse , " mur pignon » de Notre-Dame-d 'Orcival en Auvergne) , richement sculptée (Notre -Dame-de -Poitie rs alors que, dans cette même ville , Saint­ Hilaire reste sobre), simple ou échelonnée dans sa hauteur , ornée de bandes lombardes comme Saint-Philibert de Tournus .

Elle peut avoir un, deux ou trois portails , peu ou richement ornés (façade de Saint-Gilles -du-Gard, Saint-Trophime d'Arles) .

Elle peut présenter une, deux , voire trois ou quatre tours .

Les deux tours , fréquentes en Normandie (Saint-Étienne de Caen ), signalent de l'extérieur la présence des collatéraux.

On trouve aussi des clochers avec porche (Saint-Savin -sur-Gartempe , surtout célèbre pour ses fresques), des tours -porc hes (Saint -Benoît -sur­ Loire ), une tour unique nettement ou totalement séparée de l'église (monastère de Pomposa, en Émilie­ Romagne , le campanile en Italie centrale), tandis que la présence de trois ou quatre tours se rencontre surtout dans le nord-ouest de l'Europe , de la Meuse en France à la Saxe en Allemagne et témoignent de l'héritage carolingien et ottonien.

• Les types de nef présentent également une grande diversité : nef unique, nef à collatéraux clairement différenciés , " église-halle » à nef unique ou trois nefs d'égale hauteur, " église-salle », nefs à coupoles .

La nécessité d'agrandir l'édifice (pour accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux, pour faciliter la circulation lors des cérémonies ) a conduit à l 'élargissement des bas-côtés, à leur prolongement au-delà du transept par un ou des déambulatoires et à l 'érection de puissants contreforts.

La nef peut être précédée d 'un narthex (sorte de vestibule donnant accès au vaisseau central ) plus ou moins vaste ou en être dépourvue .

• Le berceau central donne à l'édifice toute son ampleur et commande les espaces adjacents .

La voûte unique est caractéristique des plus petites églises et peut alors ne reposer que sur les murs massifs de pierre.

L'élargissement et l'élongation de la nef ont entraîné sa répartition par travées , la consolidation de supports et de bas-côtés contrebutant les poussées .

chapelle rayonnante • Les collatéraux peuvent être étagés par rapport au vaisseau central ou insérés dans l'édifice sans qu'on ne puisse les distinguer de l 'extérieur, surmontés de tribunes ou non.

Dans certains cas, ils peuvent être voûtés en demi-berceau pour contrebuter la voûte centrale ou en arête, bordés de chapelles ou non.

D E LA CROI S~E À L'ABSIDE • L'absence ou la présence de transept montre également la variété des églises romanes .

Ce sont notamment les premières églises romanes dans le sud de la France ou en Catalogne (les petites " églises-salles » non voûtées, à nef unique , toit en bois et clocheton ) qui se distinguent par leur simplicité .

La forme romane typique du transept associe la croisée, les deux croisillons , la nef et le chœur en les ouvrant par des arcs ayant la même largeur et la même hauteur , ce qui permet de bien distinguer cet espace.

Pour le mettre en valeur, la croisée du transept peut être surmontée d'une voûte en coupole (Notre-Dame­d'Orcival en Auvergne) ou accompagnée d'une « tour lanterne » typique du style « angle­ normand ».

• La date et le lieu de la première apparition du chœur roman sont incertains.

Sa forme la plus simple. »

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