Devoir de Philosophie

L'art amarnien au musée de Berlin

Publié le 18/03/2014

Extrait du document

 

 

Sous la XVIIIe dynastie, le pharaon hérétique Aménophis IV devenu Akhénaton renie le culte d'Amon, instaure une nouvelle religion consa¬crée à Aton et installe sa capitale en Moyenne-Égypte, à Amarna. Les fouilles entreprises sur le site par Ludwig Bor-chardt et la Deutsche Orient-Gesellschaft révè¬lent au monde entier un art d'une surprenante beauté. Certaines de ces oeuvres magnifiques font auourd'hui partie des col¬lections du Musée égyp¬tien de Berlin.

« du pharaon hérétique.

Les traits excessivement accen­ tués permettent de dater ce visage du début de l'art amarnien.

Le roi portait cer­ tainement la couronne blan­ che, voire la couronne rouge d'Égypte.

Peut-être s'agit-il d'un fragment d'une des stèles-frontières qu' Akhéna­ ton fit graver dans la roche tout autour d'Amarna.

La stèle de Bak C ette stèle en forme de chapelle, unique dans l'art amarnien, fut achetée à Londres en 1963.

Elle appar­ tenait à l'origine à Bak, chef des sculpteurs d'Akhénaton, qui est représenté debout aux côtés de son épouse Ta­ heri.

Son somptueux pagne plissé à double volant et sa chemisette à manches plis­ sées contrastent avec la lon­ gue robe fourreau de Taheri qui dévoile les formes gra­ cieuses de la jeune femme.

Bak au contraire est doté d'un ventre rond proéminent et d'une poitrine lourde.

Les deux visages sont caractéris­ tiques de l'art amarnien.

Bak étant sculpteur, il s'agit peut­ être là d'un autoportrait.

Akhénaton devant une stèle C ette statuette provient d'une maison située en plein centre d'Amarna.

Elle ornait sans doute l'autel pri­ vé de la demeure.

En albâtre, mesurant 12 cm de hauteur, elle présente encore quel­ ques traces de bleu qui lais­ sent penser qu'elle était en­ tièrement peinte à l'origine.

Le roi, coiffé de la couronne bleue et vêtu d'un pagne plissé, se tient debout derriè­ re une stèle dressée.

Une ins­ cription à l'encre, aujour­ d'hui disparue, commentait cette scène.

Le corps du roi est déjà moins accentué et plus gracieux que dans les premières œuvres d'Amarna.

La belle Néfertiti C e magnifique buste fut découvert le 6 décembre 1912 dans l'atelier du sculp­ teur Thoutmès par l'équipe de la Deutsche Orient-Gesell­ schaft dirigée par Ludwig Borchardt.

Les fouilles étaient financées par un né­ gociant berlinois, James Si­ mon, qui reçut en partage du gouvernement égyptien ce buste ainsi que d'autres mo­ dèles retrouvés dans l'atelier .

Dès 1913, ces objets furent mis en dépôt au départe­ ment égyptien des collec­ tions royales de Prusse et fi-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles