Devoir de Philosophie

L'art dans la Rome antique

Publié le 16/05/2012

Extrait du document

Rome fut fondée par les Étrusques, selon la légende en 753 av. J. C. Mais à peine futelle installée dans ses murs qu'elle chercha à étendre son pouvoir sur les régions voisines. Pendant l'époque républicaine (de 509 à 27 av. J. C.), l'architecture romaine prit lentement conscience de son originalité, puis s'achemina peu à peu vers les grandes réalisations de l'époque impériale (27 av. J. C. à 476 ap. J. C.). A partir du règne d'Hadrien (deuxième siècle ap. J. C.) et jusqu'à la fm de l'Empire, l'architecture romaine, de plus en plus imposante dans ses proportions, allait laisser dans les pays conquis des édiftces et des monuments qui serviraient de modèles aux siècles à venir. L'architecture convenait mieux au caractère des Romains que la sculpture ou la peinture. L'art de bâtir, qui concerne directement les besoins de l'homme, ne pouvait que s'accorder avec cet esprit positif qui fut à l'origine de la puissance romaine. Pour nous, le Romain est un soldat plutôt qu'un poète, un homme d'État ambitieux et réaliste plutôt qu'un artiste, un homme d'affaires plutôt qu'un intellectuel ou un penseur. L'architecture romaine est née des besoins de la cité. Le travail de ses ingénieurs fut prodigieux et leur faculté d'adapter le plan à la destination d'un édiftce, rarement égalée. Leur seul handicap fut, comme on pouvait s'y attendre, la faiblesse de leur sens décoratif. Les Romains n'ont jamais manifesté la sensibilité et le sens de la mesure des Grecs; ils n'ont jamais atteint à cette harmonie parfaite entre la conception de l'ensemble et des ....

« ]j)jpoliTAJNE détails qui caractérise 1 es grandes œuvres athéniennes telles que le Parthénon ou l'Erechthéion.

Trop souvent, ils confondirent ornementation et profusion.

Leurs œuvres incarnent la ma­ gnificence impériale; bien ins­ pirées, elles sont incontestable­ ment pleines de grandeur; mais dès qu'elles le sont moins, elles tombent dans l'emphase ou la vulgarité.

Et toujours les élé ­ ments mineurs, moulures et reliefs, semblent surajoutés, ap­ pliqués à la structure de l'édifice sans en faire partie intégrante.

Considérer l'architecture ou la sculpture romaines comme une forme dégénérée de l'art grec serait pourtant se mé­ prendre sur leur importance.

Certes, l'admiration des Ro-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles