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Le baptistère de Saint Louis, chef-d'oeuvre de l'art islamique

Publié le 18/03/2014

Extrait du document

Le premier à nous parler du baptistère de

Saint Louis est, en 1742, l'historiographe

Piganiol de la Force décrivant le trésor de la

chapelle du château de Vincennes.

Après une description sommaire, il précise que

le bassin servit « de fonts à Fontainebleau

pour le baptême du Dauphin qui régna

ensuite sous le nom de Louis XIII «. Selon le

Dictionnaire historique de la ville de Paris,

publié en 1779, le décor représente des Persans

et des Chinois ; le bassin a dû être rapporté

des croisades et aurait été réalisé pour le

baptême de Philippe Auguste en 1166 !

C'est en 1791 enfin qu'il est fait mention du roi

Louis IX : « Il est plus naturel de penser,

dit Millin, que ce vase fut rapporté

par Saint Louis. Le nom de baptistère de Saint

Louis sous lequel il est connu, et les chrétiens

persécutés par les mahométans qu'on

remarque dans les figures fortifient cette

hypothèse. Sans cela on pourrait donner à

ce vase une antiquité plus reculée, et dire qu'il

était au nombre des curiosités envoyées

à Charlemagne par le calife Aaron Raschild

(Haroun al-Rachid), dont plusieurs

sont encore conservées dans le trésor de

Saint-Denis et ailleurs. "

« ques variées (plusieurs sont de type mongol), vêtus, coif­ fés et chaussés avec une étonnante diversité, repré­ sentent des émirs lors d'une procession.

Presque tous por­ tent un objet en rapport avec une fonction officielle (la coupe de l'échanson, par exemple) ou avec la charge d'un animal (on remarque en DES ORIGINES CONTROVERSÉES Le premier à nous parler du baptistère de Saint Louis est, en 1742, /'historiographe Piganiol de la Force décrivant le trésor de la chapelle du château de Vincennes.

Après une description sommaire, il précise que le bassin servit « de fonts à Fontainebleau pour le baptême du Dauphin qui régna ensuite sous le nom de Louis XIII ».

Selon le Dictionnaire historique de la ville de Paris, publié en 1779, le décor représente des Persans et des Chinois; le bassin a dû être rapporté des croisades et aurait été réalisé pour le baptême de Philippe Auguste en 1166 ! C'est en 1791 enfin qu'il est fait mention du roi Louis IX: « Il est plus naturel de penser, dit Mil/in, que ce vase fut rapporté par Saint Louis.

Le nom de baptistère de Saint Louis sous lequel il est connu, et les chrétiens persécutés par les mahométans qu'on remarque dans les figures fortifient cette hypothèse.

Sans cela on pourrait donner à ce vase une antiquité plus reculée, et dire qu'il était au nombre des curiosités envoyées à Charlemagne par le calife Aaron Raschild (Haroun al-Rachid), dont plusieurs sont encore conservées dans le trésor de Saint-Denis et ailleurs.

" particulier un guépard et un faucon apprivoisés pour la chasse).

Entre les médaillons intérieurs, ce sont les thèmes de la chasse et de la guerre qui sont illustrés.

On y voit des cavaliers attaqués par des félins, combattant des ours ou encore casqués et cuirassés et chevauchant au­ dessus de membres coupés jonchant le sol.

Ces scènes d'action sont d'une vivacité remarquable et pleines d'annotations pré­ cises : un faucon fond sur un canard en vol, un cheval ef­ frayé tourne le col.

De nom­ breux détails ont été minu ­ tieusement regravés sur les plaques d'argent, précisant les traits des visages, les mo­ tifs des vêtements, le pelage des animaux ...

Les plaques d'argent étant exceptionnellement grandes, elles sont d'autant plus vul­ nérables, ce qui explique que certaines aient sauté (ce sont tous les endroits où, à l'inté­ rieur des scènes, apparaît le fond de cuivre jaune).

Les registres plus étroits qui bordent ces frises médianes sont peuplés d'animaux réels ou mythiques : félin, sloughi, gazelle, dromadaire, griffon, éléphant, licorne, sphinx ...

Et, particulièrement remar­ quable, une minuscule bande. »

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