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Le Blues à partir de 1945 (histoire de la musique)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document


1945
The Honeydripper de Joe Liggins et Drifting Blues de Charles Brown sont les premiers succès de rhythm'n' blues.
1948
John Lee Hooker grave son premier disque, Boogie Children .
1940
Fats Domino s'impose avec The Fat Man.
1950
Rollin' Stone, premier succès de Muddy Waters.
1952
BB King est en tête du hit-parade avec Three O'Clock Blues.
1955
Année faste pour le blues de Chicago avec les disques à succès de Jimmy Reed, Little Walter, Muddy Waters, Howlin' Wolf et Sonny Boy Williamson.
1960
L'orchestre de Muddy Waters se produit au festival de jazz de Newport.
1962
Première tournée européenne de l'American Folk Blues Festival.
1969
The Thrill is Gone de BB King.
1989
L'album de John Lee Hooker The Healer est un succès mondial.

« "' E ~ "0 " 0:: ' c: 0 "' '5 J: "' " ~ Parallèlement aux orchestres de «jump blues», des formations plus petites, en général composées d'un pianiste, d'un guitariste et d'un bassiste, se produisaient dans les night-clubs .

Leur musique, essentiellement d'ambiance, calme et policée, allait bien au-delà du blues.

Le chanteur et pianiste Charles Brown , par exemple, pouvait aussi bien c hant er une vieille chanson populaire que du blues.

Cependant , son mor­ cea u Drifting Blues (1946), mé lan colique et lent, captiva l'imagination des auditeurs noirs dans tout le pays.

Il leur rappelait, en effet , leur propre histoire dans l'Amérique de l'après-guerre, «déri­ vant et dérivant comme un bat eau en mer> >.

Des perspectives limitées La popu la tion noire, que ce soit dans le Sud ou dans les ghettos du Nord , fut la première touch ée par la fin de la guerre, qui ré duisit brutalement les offres d'emploi .

Chaque semaine, des milliers de Noirs quittaient le Sud pour parcourir les rues grises et venteuses d e Chicago à la recherche d'une vie me i lleure .

Ils devaient accept er des emplois très durs , notamment dans des aciéries e t des conserveries de viande.

L'un d'entre eux, Mudd y Waters , étai t récem­ ment arrivé du Mississippi.

Le week-end, il rôdait autour des clubs de musique, espérant pouvoir c hanter ou jouer de la guitar e.

Les artistes de ~ Le guitariste de rock britannique , Albert Lee , fit la tournée des clubs londoniens pendant de nombreuses années avant de s'installer aux États-Unis .

' BuddyGuy, l 'un des plus grands guitaristes des années 1960 , est une star mondiale depuis 1985.

Mais il n'est toujours pas apprécié à sa juste valeur dan~ son pays natal, les Etats-Unis.

blues de la vieille garde de Chicago, à l'instar de Big Bill Broonzy et Memphis Minnie , aidaient autan t qu'i ls le pouvaient les jeunes talents, mais les clubs de blues étaient rares et il é tait diffi c ile de ne vivre que de sa musiqu e.

En fait, Muddy Waters et ses pairs bénéfi­ c iaient d 'un avantage sur les musi cie ns établis de Chicago: l'existence de leur propr e public .

Celui­ ci é tait constitu é par les nouveaux venus du Sud.

Entendre la musique qu'ils venaient de laiss er derrière eux les rassurait.

Ce n'était pas le blu es produit à la chaîne et poli cé des grands artistes des années 1930, mais une musiqu e plus rud e et moins conservatrice.

C'était plutôt le genr e de ~ Little Walter fut l 'un des plus grands joueurs d 'harmonica de son temps.

Après sa mort , ce sont des joueurs blancs tels que Jerry Portnoy et Kim Wilson qui prirent la relève.

L'harmonica fut popularisé en Europe par le bluesman blanc John Maya//.

blues que les jeunes musi c ie ns jouaient dans les env iron s de M emp his , par exe mpl e, en amplifiant le son de leurs guitares e t d e le urs harmonicas, rivalisant ainsi avec le niveau sonore des juke-box dans les bars de province .

Ces joueurs de blues des États du Sud trans­ plantés à Chicago et, à une échelle moindre, à D etroit , conn ure nt une popularité nationale dans les années 1950.

Muddy Wate rs, Howlin ' Wolf, Sonny Boy Williamson , Elmor e J ames, Jimm y R eed et d'autres enco r e renouvelèrent le style et la technique du vie ux blues , hurlant ou chantant d'une voix languissant e d es chansons dans les­ quelles il était question d e sexe , de magie, d'al­ coo lism e, sur un fond de guitares perçantes, d'harm onicas stridents et de batt eries aux tem­ pos vio le nts.

L 'o rchestre du début des années 1950 de Muddy W a ters , qui comprenait le joueur d'harm onica Little Walt er et l e guitariste Jimmy Rogers , devint le mod èle de la f ormation idéale d e blues.

Les titres de Muddy Wat ers tels que 1 Got My Mojo Working, Hoo c hi e Coochie Man et 1 Just Want to Make Love to You, ceux d 'H owlin' Wolf, tel Smok estack Lightning, et d' Elmore James, tel Dust My Broom , con stitu aient la pierre angulaire du style de Chicago, qui domina le blues pendant de nombr e uses années.

Le blues de Chicago acquit son image de marque non seulement à travers les artistes qui le chantai ent et l e jouai ent, mais aussi à travers les petites mai sons de disqu es loca les qui en fai­ saie nt la promotion.

L'une des grandes diffé­ rences e ntr e le blues d'après-gu erre et celui de la période antérieur e résid e dans le paysage phono­ grap hiqu e.

Dans les années 1920 et 1930 , trois grandes firmes contr ôla i ent presque tout le mar­ ché, que ce soit pour la pop ou des formes plus spécia lisées ou régionales telles que le blues et le count ry.

Le lab e l indépendant exis tait à peine.

Mais tout c hang ea au milieu des années 1940.. »

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