Devoir de Philosophie

LE CERF A L'EAU DE COURBET

Publié le 16/07/2012

Extrait du document

courbet

Le tableau, peint en 1861 comme l'indique la signature en bas à droite« G. Courbet, .. 61 «, a été envoyé par l'artiste la même année au Salon; il figure au catalogue sous le n° 718. Une autre oeuvre du même titre a été présentée à l'exposition de Besançon en 1860...

courbet

« Analyse ....., Avec cette œuv re qui s'appelle aussi Chasse à courre, le cerf forcé, Courbet a choisi de repré­ senter le m o men t crucial où l'anima l pourchassé par la meute tente de traverser une rivière et va se noyer.

Les dimensions de la toile, exception­ nelles pour un sujet traditionnellement considéré comme inférieur dans la hiérarchie des genres, accentuen t le caractère tragique de cet épisode où le cerf, peint en grandeur nature, apparaît seul dans un paysage désolé.

Courbet , lui-même grand amateur de chasse, avait écrit après une journée passée à chasser le cerf : « Comme l'indique le manifeste du réalisme, le Beau ne peut venir que de la Nature » .

Mais en dépit de ses références réalistes , c'est bien au romantisme qu 'appartient encore cette toile.

Ici, la nature se fait l'écho tragique d 'un état d'âme et le spectateur est invité à s 'identifier au grand cerf solit aire qui sait sa dernière heure venue.

Les vastes horizons renforcent le sentiment d'immen­ sité, le sens du sublime et de l'infini qui dépassent la vision réaliste d'une terre familière.

La qualité de cette œuvre réside précisément dans ce double aspect, à la fois réaliste et romantique.

L'artiste indique, dans une lettre à Fra n cis Wey , qu'il s'est so uvenu d'une scène de cha sse à laquelle il avait assisté en forêt de Rambouillet.

Il confie aussi à son correspondant qu'à s on avis la toile peut plaire au public anglais car la tête de l'animal lui rappellerait celles des cerf s du pein­ tre animalier angl ais Henry Landseer.

Linda Nochlin a en effet rapproché cette œuv re d'une gravure de Landseer publiée dans Le Magazine pittoresque en 1851.

L'œuvre C Le tableau, peint en 186 1 comme l'indique la signature en bas à droite« G.

Courbet, ..

61 » , a été envoyé par l'artiste la même année a u Salon ; ü figure au catalogue sous le n° 718.

Une autre œu vre du même titre a été présentée à l'exposition de Besançon en 1860.

Le tableau se trouve actuellement au musée des Beaux-Arts de Marseille qui l'acheta à l'artiste en 1865 pour 3 000 F.

Le musée conserve aussi, de Courbet , u n important Paysage aux lavandières.

Courbet, prophète de l'unité européenne + Courbet se rendit à plus ieurs reprises en injuste semble-t-il, mais qu'il allait payer d'un exil Allemagne où il avait l'habitude de participer à en Suisse.

Farouchement républicain, il écrit, des chasses et où son art était alors plus apprécié après la défaite de Sedan, une « lettre o uve rte à qu'en France.

Courbet se familiarisa ainsi avec la l'Allemagne et aux artistes allemands » où; après culture et les artistes allemands.

Après so n séjour avoir condamné le siège de Pa ris et la prise de à F rancfort en 1858, il jouit d'u n grand prestige l'Alsace , il imagine u n futur où les frontières parmi les artistes allemands, particulièrement seraient a bolies entre les nation s et où le s ambi- attachés au réalisme.

tions nationales et agressives s'évanouiraient Nous savon s que Courbet s'intéressait aussi à la polit i que et qu 'il avait suivi avec sympathie les événemen ts de 1848, avant d'être accusé d'avoir favorisé le déboulonnement de la colonne Vendôme lors de la Commune, accusation d 'elles-mêmes.

La lettre se terminait dan s une envolée poéti­ que où l'artiste imaginait de fo ndr e les canons des deux nations po ur élever une « col onne d es peuples » au centre de la place Vendôme .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles