Le courant "DADA"
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
C'est dans un petit in-quarto qui compte trente-deux pages de papier glacé intitulé Cabaret Voltaire et sous-titré recueil littéraire et artistique qui paraît en mai 1916 à Zurich que, pour la première fois, apparaît le mot dada. L'éditeur qui publie sans leur autorisation des poèmes de Guillaume Apollinaire et de Blaise Cendrars, qui orthographie avec une erreur le nom de Modigliani, qui prévoit un tirage de luxe destiné aux bibliophiles, est un certain Hugo Ball. La publication, qui doit son titre au nom d'un cabaret d'avant-garde où les spectacles deviennent vite des manifestations, se veut internationaliste. Quant au nom Dada, c'est un coupe-papier qui l'a désigné par hasard dans les pages d'un lexique.
Entre 1916 et 1918, les spectateurs sont délibérément provoqués, poussés à bout. Sur scène, on tape sur des clés et des boites sous prétexte de musique jusqu'à ce que le public proteste, un récitant hurle des poèmes, un autre au lieu de réciter le texte annoncé dépose un bouquet fané au pied d'un mannequin de couturière.
Liens utiles
- dada
- L’enfant des bois En 1797, des paysans de la région de Laucane, dans le Massif Central, surprennent un enfant nu qui s’enfuit en courant à travers les bois de la Bassine.
- Le Bauhaus, un courant artistique témoin des évolutions historiques.
- DÉJÀ JADIS ou Du mouvement Dada à l’espace abstrait. (résumé) Georges Ribemont-Dessaignes
- DADA Tristan Tzara (résumé)