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LE DESIGN EST-IL L'ART DE RECONCILIER L'UTILE ET LE BEAU?

Publié le 16/08/2012

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C) L’AUTOCRITIQUE DU DESIGN    À la fin des années 1960, né un courant appelé l’anti design qui apparaît comme une rupture avec le passé. En effet, jusque là le design prenait en compte la beauté des beaux arts, visible notamment dans l’architecture. Mais Joe Colombo, l’investigateur de l’anti design, prône l’habitat inspiré des formes des capsules spatiales, car elles sont standardisées et dynamiques. En effet, elles permettent une occupation optimale de l’espace [explication navette]. Ce mouvement ne remet pas en cause le design, c’est un courant alternatif qui a voulu se démarquer du design classique par son aspect anthropocentré, c'est-à-dire centré sur l’Homme et non plus sur les goûts académiques de l’époque. Il prône à la place un design plus social.    La pensée majeure de ce courant est que le design incite à la consommation et qu'il prône un système d'injustice sociale. Ce qui est remis en cause ce n'est pas la recherche de la beauté mais plutôt les distinctions sociales qu'engendre le design, par son incitation à la consommation.    III LE DESIGN AUJOURD'HUI S'inscrit dans la problèmatique plus large : L'UTILE PEUT-IL AUSSI ETRE BEAU?    A) « LE DESIGN FAIT VENDRE «    On rappellera le nouveau design considéré maintenant comme « art du design « a permis, grâce à l’avancée technologique, de réaliser la réconciliation du beau et de l’utile (impossible auparavant où la pensée dominante était celle de Théophile Gautier considérant que : « l’utile est laid «)

« Le design a longtemps été défini, en particulier par les académiciens, comme l'un des arts appliqués, mis au rang des arts mineurs, en raison d'une pratique asservie àquelque chose: au mobilier, à l'espace, à l'industrie, à une fonction, etc. Les distinctions classiques entre l'art et le design sont encore présentes.

On oppose ainsi le design à l'art par l'utilité, il est au service d'une fonction.

Le design estcouramment pensé comme un processus de résolution de problème (usage, forme, technique, etc.).

Ainsi, le design se situerait dans la réponse tandis que l'art seraitdans le questionnement. Le design s'est depuis éloigné des beaux-arts et prône un art nouveau. B) LE DESIGN: L'ALLIANCE DE LA BEAUTE A L'UTILE Rappelons qu'au XVIIIème, depuis la 1ère RI, avec la valorisation de la technique au détriment de l'art, nait un refus catégorique du beau.

L'utile était en effetconsidéré comme le seul facteur du progrès. Puis on a considéré le design comme étant l'alliance entre l'utilité et la forme, c'est-à-dire le côté pratique de l'objet.

On retrouvait cette notion notamment dansl'architecture et l‘automobile. Aujourd'hui et depuis surtout les années 1950, au contraire, un objet qu'on qualifie de design est l'alliance entre la beauté et l'utilité.

Cette définition qu'on aaujourd'hui correspond à la constante recherche du beau par l'Homme.

En effet, l'Homme recherche la beauté partout, et cela inclue les objets qu'il crée.

Nous voyonsbien nous-mêmes que pour deux objets qui ont la même utilité nous préférons celui qui est beau.

C'est dans cet esprit que le designer Victor Papanek (1927-1999),dans design pour un monde réel écrit « le design est devenue l'outil le plus puissant avec lequel l'Homme forme ses outils et son environnement ».

Ce qu'il prônedonc, c'est un design en harmonie avec l'Homme, et l'Homme recherche la beauté. C) L'AUTOCRITIQUE DU DESIGN À la fin des années 1960, né un courant appelé l'anti design qui apparaît comme une rupture avec le passé.

En effet, jusque là le design prenait en compte la beautédes beaux arts, visible notamment dans l'architecture.

Mais Joe Colombo, l'investigateur de l'anti design, prône l'habitat inspiré des formes des capsules spatiales, carelles sont standardisées et dynamiques.

En effet, elles permettent une occupation optimale de l'espace [explication navette].

Ce mouvement ne remet pas en cause ledesign, c'est un courant alternatif qui a voulu se démarquer du design classique par son aspect anthropocentré, c'est-à-dire centré sur l'Homme et non plus sur lesgoûts académiques de l'époque.

Il prône à la place un design plus social. La pensée majeure de ce courant est que le design incite à la consommation et qu'il prône un système d'injustice sociale.

Ce qui est remis en cause ce n'est pas larecherche de la beauté mais plutôt les distinctions sociales qu'engendre le design, par son incitation à la consommation. III LE DESIGN AUJOURD'HUI S'inscrit dans la problèmatique plus large : L'UTILE PEUT-IL AUSSI ETRE BEAU? A) « LE DESIGN FAIT VENDRE » On rappellera le nouveau design considéré maintenant comme « art du design » a permis, grâce à l'avancée technologique, de réaliser la réconciliation du beau et del'utile (impossible auparavant où la pensée dominante était celle de Théophile Gautier considérant que : « l'utile est laid ») Il faut également garder à l'esprit que le sens du design a beaucoup changé.

Devenu un véritable métier, celui de designer, il a pour but non seulement de représenterune pensée, un concept ou une intention, mais aussi de tenir compte des contraintes fonctionnelles, structurelles mais surtout esthétique.Pour faire vendre, on a effectivement dû lui conférer un sens plus esthétique que fonctionnel (comme Daniel l'a dit précédemment).

On voit que progressivement ledesign devient de plus en plus la recherche beauté, mais contrairement à ce que proposait Victor Papanek, on ne la recherche pas seulement pour la satisfaction d'unplaisir, mais aussi pour séduire les consommateurs.

Le design devient un véritable outil d'action, il doit servir à faire vendre l'objet conçu.

En effet, comme l'asouligné Baudrillard, philosophe et sociologue français, dans une société de consommation telle que la nôtre, « la beauté fait vendre » - il s'agit même de ce qui faitvendre le mieux - et les industriels n'ont pas manqué d'exploiter cet atout commercial - quand vous avez le choix entre 2 objets utilitaires de prix semblable, vouschoisissez le plus beau non ? Voici un exemple que certains connaissent déjà mais que j'apprécie particulièrement : une machine à laver doit non seulement laver proprement, économiquement lavaisselle, mais maintenant elle se doit aussi d'être belle.

On dirait actuellement qu'elle doit être « design ».

Il est intéressant qu'une marque utilisait à raison commeslogan publicitaire : « c'est bien [ici dans le sens d‘utile], c'est beau, c'est Bosh » B) QUELQUES EXEMPLES « DESIGN » [cf.

image] CONCLUSION: Pour conclure, on observe que le design a maintenant un rôle essentiel dans notre société de consommation.

De nombreux métiers tournent autour du design.

Unobjet qui n'est pas de première nécessité ne peut aujourd'hui s'en passer.

Quant à une définition large du design, nous vous en avons donné plusieurs au cours de cetexposé, mais je vais également vous proposer celle plus précise d'Andrea Branzi, un architecte et designer italien (toujours vivant d'ailleurs) :« Le design est une activité liée à une pensée complexe et à une logique originale où la recherche esthétique s'associe aux stratégies industrielles et où la technologien'est qu'une partie d'un vaste contexte symbolique.

».Il rajoute : « Les rapports entre l'art et le design sont beaucoup plus difficiles à mettre en théorie, en raison de leur caractère spontané et discontinu [c'est-à-dire quichange selon les époques et les tendances].

Il fut un temps où l'on considérait que l'art générait de nouveaux langages tandis que le design les utilisait [Il y avait descourants artistiques et le design s‘en inspirait pour faire vendre justement].

Aujourd'hui nous assistons au phénomène inverse...

[le design devient en effet une activitéà part entière, qui créé ses propres tendances, comme de nos jours l‘alliance entre fonction, beauté avec l‘écologie] » Pour illustrer ces propos, il existe même un musée du design à Londres nommé le « design museum » où depuis 2003, le musée décerne le prix du « DesignMuseum's Designer of the Year ».. »

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