Le musée de la Castre à Cannes
Publié le 03/01/2015
Extrait du document
«
les plus reculés des contrées
qu'il visitait et faisait l'acqui si
tion d'objets de grande beau
té qu'il ramenait dans son
pays natal.
Un érudit éclectique
C
ontrairement à d'autres
grands voyageurs de son
temps, Lycklama a rapporté
de
ses pérégrinations une
énorme
quantité d'objets dis
parates,
sans idée directrice,
sans souci d'époque ou de ci
vilisation.
Un bric-à-brac in
vraisemblable où
le plus beau
côtoie
le pire, le remarquable
le futile.
Pour lui, seuls comp
tent les arts appliqués, vérita
bles témoins des techniques
usuelles qui «fabr iquent» les
civilisations.
La pierre, le bois
ou le tissu, symboles du sa
voir-faire quotidien des hom
mes, le remplissent d'une plus
grande joie qu'un bronze de
belle facture ...
Sa maison de
Beetsterwaag devient vite
la
curiosité de la ville.
Il fait
construire les armoires et les
vitrines les plus sophistiquées
afin que ses collections puis
sent être admirées par
le plus
grand nombre .
Mais son musée
personnel,
qu'il ouvre en mai 1872, fer
me
quelques mois plus tard.
Usé par ses nombreux voya
ges, le baron ne supporte plus
le climat lénifiant et humide
de
la Frise et, sur un coup de
tête, décide
d'aller vivre au
soleil.
Il s'insta lle à Cannes,
emportant avec lui tous ses
trésors, qu'il expose dans sa
nouvelle demeure, la villa Es
caras.
En 1877, il fait don de
ses co llections à sa cité d'adop
tion,
dont il loue le climat et
la douceur de vivre, qui lui
ont permis de recouvrer une
santé fragilisée par
ses péré-.
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