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Le musée de la Castre à Cannes

Publié le 01/10/2018

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Le musée de la Castre abrite une très belle collection égyptienne, dont les pièces proviennent en grande partie du don du baron Lycklama, un Néerlandais fortuné qui, à la fin du XIXe siècle, sillonna tout le bassin méditerranéen pendant une quinzaine d'années. Les objets présentés ont été rénovés et constituent un précieux témoignage sur la vie des anciens Égyptiens. Groupe en calcaire Ce très beau groupe en calcaire (29 cm de hauteur), à l'origine peint et provenant de Thèbes, remonte au règne de Thoutmosis Ill, pharaon de la XVIII° dynastie. Les époux, enlacés, sont représentés assis l'un à côté de l'autre sur un siège à haut dossier. Leur enfant, nu, se tient debout entre ses parents, le bras droit passé derrière la jambe de son père. Cette représentation symbolise la famille égyptienne, dans laquelle la femme est l'égale de l'homme. Les inscriptions qui figuraient sur cette pièce ont été partiellement mutilées. Seuls subsistent les noms des filles du couple, Montouy et Hatmeret, représentées sur les côtés du siège. Table d'offrandes Cette superbe table d'offrandes en calcaire (12 cm de hauteur, 51 cm de côté), remontant au Moyen Empire, est dédiée au dieu Osiris, seigneur de Busiris et grand dieu d' Abydos, par l'intendant Hornakht, originaire de cette dernière ville. Les inscriptions sont gravées sur le plateau luimême. Une façon pour l'intendant de bénéficier des offrandes de toutes sortes : bière, pain, lait, bétail, céréales, volailles, tissus, lait, etc. Cette table est conçue comme une natte sur laquelle sont 

« disposés trois réceptacles à li­ bations : en bas, un grand bassin rectangulaire creusé dans le calcaire et, au-dessus, deux autres de plus petites di­ mensions .

Osiris C ette statuette (26 cm de hauteur) en bronze in­ crusté d'or est dans un état de conservation remarquable.

Remontant à l'époque saïte, elle porte des inscriptions en or sur !'uraeus frontal.

Le do­ nateur, un dénommé Pakered Amon, comme nous l'apprend l'inscription figurant sur le so­ cle de la statuette, a respecté les règles de la représentation divine dans la fabrication de cet ex-voto, certainement dé­ posé dans un sanctuaire à la gloire d'Os ir is.

Les nervures hor izonta l es, les plumes , la coiffure, la barbe tressée, le dieu gainé dans son linceul et ses attr i buts divins, la canne et le fouet , tout est fidèle ­ ment reproduit pour plaire à Osiris, le« premie r pharaon », la divin i té qui règne sur le monde de l'au-delà .

Tout Égypt ien aspira it à deve­ nir un Osiris après sa mort afin d'accéder à la vie éternel­ le .

C'est pourquoi , au cours des innombrables fou illes ef­ fectuées dans tous les sanc ­ tuaires d'Égypte, de très nom-. »

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