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Les Ambassadeurs, de Hans Holbein le Jeune (analyse de l'oeuvre)

Publié le 24/12/2011

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holbein

 

En effet cette peinture est visuellement réaliste, Les Ambassadeurs est donc une œuvre d'Hans Holbein le jeune, réalisée en 1533. Il s'agit d'une œuvre de très grande taille, elle mesure en effet 209 cm sur 219. Depuis 1890, elle se trouve à la National Gallery de Londres.

Ce tableau représente le portrait de deux ambassadeurs français, Jean de

Dinteville (en habit de cour, à gauche) et l'évêque Georges de Selves (c.1508-1541). Il est représenté à droite du tableau en tant qu'Ambassadeur de "robe longue", dépositaire du pouvoir religieux, par opposition à Dinteville à gauche, qui figure l'Ambassadeur "de robe courte" détenteur du pouvoir politique.

 

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« des flûtes.

Des objets de musique et de mathématiques pour une symbolique complexe: les objets de la nature morte sont disposés sur deux étages, ce qui permet de penser que la table figure le ciel et la terre.

Au niveau supérieur sont placés des instruments utilisés pour l’étude des corps célestes.

Les objets posés sur la planche inférieure se rapportent au contraire aux affaires de tous les jours, aux activités du monde.

A leurs pieds, sur un luxueux carrelage, on distingue au premier plan une forme étrange, que les historiens ont longtemps prise pour un os de seiche.

En fait, il s’agit de la représentation d’un crâne humain déformé par un effet d’ anamorphose, que l’on peut voir en rasant le tableau ou en l’inclinant.

Ce crâne est une « Vanité » qui semble dire à ces puissants ambassadeurs « Souviens -toi que tu dois mourir ».

Le tableau, peint à la cour d’Henri VIII, roi d’Angleterre, est porteur d’un message politique.

Cette peinture est donc une oeuvre réaliste à première vue.

Cependant le tableau n'est pas totalement réaliste.

L'irréalisme, dans ce tableau, est remarquable grâce à la taille des personnages du tableau réalisés dans les proportions divines: la représentation de l'évêque Georges de Selves dans ce tableau est de 15cm tandis que la taille de sa tête est de 2cm.

Donc le corps de l'évêque mesure sept fois et demie sa tête, c'est la taille d'un des trois canons humains ( voir “ Les canons humains”).

Or, une tête ne correspond pas à une valeur pré définie en cm, elle est différente pour chaque individu.

Ainsi ce sont les proportions de ce dernier qui sont analysés en fonction de sa propre tête, c'est-à -dire en fonction de lui -même.

Ceci paraît évident puisqu'il n'existe pas réellement de corps humains parf aits mais plutôt de proportions parfaites.

De plus en regardant les visages des deux personnages de plus près, nous nous appercevons qu'aux deux hommes sont attribués le même visage, qui ne traduit pas la moindre émotion.

Ceci montre l'irréalisme du tablea u pourtant peint avec des techniques mathématiques nouvelles telle que la perspective.. »

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