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Les arts musulmans

Publié le 20/10/2011

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Stamboul, l'ancienne Constantinople devient un centre artistique qui accueille traditions et artistes de tous les pays, combine toutes ies influences pour créer enfin un art original qu'elle propagera au loin. Avant de s'emparer de Byzance, les Ottomans avaient construit en Arménie et en Thrace de nombreux édifices qui révèlent aussi bien des influences seldjoukides que des traditions byzantines. L'Ouloudjami de Brousse (fin XIVe) en témoigne. C'est une mosquée divisée en plusieurs nefs supportées par des piliers. Chaque travée est recouverte d'une coupole ajourée. A Byzance, les Turcs trouvent une basilique justinienne célèbre, Sainte Sophie. II se passe alors pour Sainte Sophie ce qui s'est passé de nombreux siècles auparavant pour la basilique Saint Jean de Damas

 

« cer les pr1eres rituelles en répétant, massés derrière l'imam, les gestes qu'il accomplit, le visage tourné vers la Mecque.

La Mo~­ quée (masjid) est simplement c le lieu de la prosternation :..

Evolution de l'architecture.

Les mosquée.

D.Jgme et culte ont grandement influé sur l'art des musulmans qui fut d'abord exclu­ sivement religieux.

Dans la nécessité ·de propager leur religion sur les territoires qu'ils avaient soumis, ils ont souvent em­ prunté aux chrétiens leurs basiliques et les ont même, au début, partagées avec eux.

Le mépris des choses d'ici-bas s'est mani­ festé dans leur architecture : leurs maté­ riaux sont généralement peu durables, pisé (méldnge de terre et de chaux), briques (mélange de terre et de paille) et, pour le décor, revêtement de stuc qui est du plâtre plus ou moins mélangé de colle ou de sel.

En outre, les architectes ne se sont pas posé les graves problèmes de structure que les Occidentaux ont su résoudre.

En art, comme en littérature, les musulmans, volontiers compilateurs, se contentent souvent de jux­ taposer des éléments sans en faire la syn­ thèse.

Cela ne veut pas dire qu'ils n'aient jamais employé de beaux matériaux.

En Syrie, par exemple, ou dans le.s régions sous son influence, ils ont bâti en pierres de taille appareillées avec soin.

Ils ont possédé une véritable science de la cons­ truction dans certaines régions et à cer­ taines époques, notamment en Egypte sous les Mamelouks et dans la Turquie otto­ mane.

Mah, d'une façon générale, ils adop­ tent des solutions de facilité, masquées par un décor luxueux qui a rarement une va­ leur structurale.

C'est un placage, une ten­ ture fragile.

Toutefois, pour des raisons fa­ ciles à comprendre, ils ont soigné davan­ tage la construction de leurs mosquées que celle de leur demeures privées.

La terreur de l'idolâtrie leur a fait pres­ crire sévèrement de leurs mosquées tout dé­ cor animé.

Mais cette exclusion est loin d'être aussi formelle dans leurs édifices pu­ blics et dans leur art industriel.

On peut même dire qu'à aucune époque, les repré­ sentations animées n'ont disparu totalement de leurs objets familiers.

En Perse, où une tradition d'art naturaliste restait très vi­ vace, on n'a cessé de représenter des ani- maux, des fleurs et des personnages sur les tapis, les manuscrits, les céramiques, les bronzes ou les ivoires.

En Egypte, cet art naturaliste a connu un splendide essor avec la dynastie des Fatimides (x•-xu• siècles) d'origine iranienne et par surcrott c chiite :..

Opposée à l'orthodoxie sunnite, le chiisme, qui a recruté tant d'adeptes en Perse, avec son goût de l'ésotérisme ct des larmes, sa divinisation d'Ali, cousin du prophète, et de ses descendants, a créé partout où il a triomphé, un climat particulèrement favo­ rable à un art plus humain, plus sensuel ou pour emprunter le vocabulaire actuel, plus figuratif qu'abstrait.

Enfin, on a prétendu que l'iconoclastie musulmane avait évincé de l'art toute sculp­ ture en ronde bosse.

Il est vrai qu'aucune statue ne nous est parvenue, mais des textes nous fournissent la preuve qu'à Ma­ dinet ez-Zahra, le calife Abd er-Rahman Ill fit placer au milieu de son palais celle de sa favorite dont le nom avait été donné à cette ville construite près de Cordoue au x• siècle.

Il existait des statues de bois dans le palais des bords du Nil que s'était fnil bâtir vingt ans plus tôt le fils d'Ibn Tou­ loun et l'écrivain Yakouti raconte, au début du xm• siècle, qu'il vit sur la qubba d'une mosquée de Bal(dad la statue d'un cava­ lier la lance au poing.

Néanmoins la repré­ sentation de personnages en ronde bosse reste rare et ne fait que confirmer une rè­ gle d'exclusion qui, sans être unique à l'art musulman, n'a jamais été appliquée à aucun autre avec cette continuité.

Avant de passer à l'analyse du plan de la mosquée, il est bon de rappeler quel­ ques faits saillants de l'histoire musul­ mane à ses débuts.

Après la mort de Mahomet en 632, sa succession en tanl que chef de la commu­ nauté musulmane (califat ne veut pas dire autre chose que succession) est après Abou Bekr, Omar, Othman el Ali, les quatre ca­ lifes orthodoxes (rachidoun) une source inépuisable de conflits.

Moawiya, gouver­ neur de Syrie, s'empare du pouvoir et trans­ fère le siège du califat de Médine à Damas c'est-à-dire d'Arabie en Syrie et y fonde la dynastie des Omeyyades en 661.

En 750, tous les Omeyyades sauf un sont massacrés et supplantés par les Abbasides qui fondent Bagdad et s'y installent.

Les Omeyyades s'étaient inspirés dans leur vie et leur mode de gouvernement du basileus byzantin.

Les Abbasides rappellent par. »

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