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Les arts premiers ou les arts « primitifs » (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 14/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

qui sont dotés d'une gueule d'un jaguar.

 

À partir de 500, la civilisation des Olmèques se désagrège en une multitude de cultures locales qui adapteront leur style chacune à leur manière.

 

La civilisation de TeotihuacAn

Immense métropole située au nord-est de Mexico, Teotihuacân compte à son apogée (450-650) près de 200 000 habitants pour une superficie de 20 kilomètres carrés. Elle exerce son influence jusqu'en pays maya.

 

C’est alors la ville la plus planifiée de la Méso-Amérique. Elle présente une architecture imposante, avec

des habitations, des temples et des palais aux dimensions souvent colossales. Ainsi, la pyramide du Soleil, élevée à 65 mètres au-dessus du sol, au i\" siècle de notre ère, ne sera pas surpassée en hauteur pendant plus d'un millénaire.

 

Les édifices de Teotihuacân étaient couverts, à l'intérieur et à l'extérieur, de peintures - fresque des jaguars d'Atetelco, tableaux de Tepantitla -

 

à caractère mythologique ou rituel

 

- serpent à plumes, aigles, jaguars, coyotes, idoles, cérémonies d'offrandes, prêtres, soldats armés.

 

Ils sont en outre ornés de sculptures monumentales, massives et cubiques, dont peu d'exemples ont survécu, comme la statue colossale de

 

la déesse de l'Eau Chalchiuhtlicue.

 

Us Mayas_

 

La civilisation maya a atteint son apogée entre 600 et 900 apr. J.-C.

Ses villes se sont développées généralement dans la péninsule du Yucatàn, en particulier au Mexique (Palenque, Yaxchilan, Chichén Itzâ...), mais on en trouve aussi au Honduras et au Guatemala où est situé Tikal, le plus grand centre cérémoniel maya.

L'architecture maya s'articule autour de deux types d’édifice :

 

- le palais, édifice horizontal bâti sur une terrasse surélevée,

 

qui comprend des cours intérieures et un dédale de couloirs, de salles et d'escaliers ;

 

- le temple, situé au sommet d'une pyramide à degrés pouvant atteindre 70 mètres de haut (Temple IV de Tikal), construite en terre et en pierre et recouverte de larges blocs de calcaire.

 

Les artistes mayas sculptent aussi bien le jade, le bois, l'os et les coquillages que la pierre : les bas-reliefs ornant les stèles, les autels et les façades de monument en témoignent.

 

Mais ils excellent surtout dans l'art de la terre cuite. Leurs réalisations (figurines peintes de l'île de Jaina, poteries polychromes de Chama), ornées de scènes mythologiques ou de

 

scènes de genre, font partie des chefs-d'œuvre de la poterie précolombienne.

Les objets de l'art océanien ont pour fonction principale de mettre en relation les hommes avec les puissances divines et le monde des morts. C'est pourquoi les premiers missionnaires se sont évertués à les détruire. Aussi les experts ne disposent-ils pas aujourd'hui

 

du matériel nécessaire pour établir une classification satisfaisante des styles et de l'esthétique. Ce d'autant plus que les collections d'art océanien rassemblées par les musées d'Europe sont souvent dépourvues des données anthropologiques - lieu de découverte, conditions d'utilisation et fonction -qui permettraient d'en pénétrer le sens.

« • Les artisans aztèques maîtrisent en outre l'orfèvrerie, la mosaïque , la plumasserie (travail des plumes) et la confection demasques, de couronnes et d'objets précieux .

LA REGION CENTRALE DES ANDES • Vers 7000 av.

J.-C., la région andine est occupée par des chasseurs primitifs .

Une agriculture rudimentaire apparaît vers 2500 et les premières poteries, autour de 1000 avant notre ère.

Alors commencent à s'épanouir des civilisations dont le développement se poursuit du VIII' siècle av.

J.-C.

jusqu 'à l'arrivée des conquistadors.

• Ces civilisations s'illustrent dans les domaines artistiques que sont la céramique (cultures Mohica, Nazca ...

) et le tissage ; les tissus conservation grâce au climat sec de la région, sont les seuls qui nous soient parvenus de l'époque précolombienne.

• La civilisation inca a produit des étoffes et des céramiques d 'une grande sobriété et c'est surtout en matière d 'architecture et d'ouvrages d'art qu'elle surpasse nettement ses prédécesseurs : importants travaux de terrassement et d 'irrigation ; construction de routes pavées à travers tout l'empire ; sites entourés de murs épais comme ceux de la célèbre cité de Machu Picchu , découverte en 1912.

• Les Incas travaillent également les métaux précieux tels l'or, l'argent et le platine pour produire notamment des statuettes anthropo­morphes ou zoomorphes.

Cet artisanat alimentera le mythe de l'El Dorado .

LES TAINOS • Les Tainos, Indiens Arawaks présents dans les nes Cara '1bes -de la Jamaïque à Porto-Rico -entre le X li ' et le XVI' siècle, constituent le peuple le plus évolué de la région à cette époque .

• Ils pratiquent la céramique , la joaillerie , le tissage et sont particulièrement adroits dans le travail de lapierre et du bois.

De nombreux objets rituels ou de la vie quotidienne témoignent de ce talent • Les objets de l'art océanien ont pour fonction principale de mettre en relation les hommes avec les puissances divines et le monde des morts .

C'est pourquoi les premiers missionnaires se sont évertués à les détruire .

Aussi les experts ne disposent-ils pas aujourd 'hui du matériel nécessaire pour établir une classification satisfaisante des styles et de l'esthétique .

Ce d'autant plus que les collections d'art océanien rassemblées par les musées d'Europe sont souvent dépourvues des données anthropologiques -lieu de découverte , conditions d 'utilisation et fonction - qui permettraient d'en pénétrer le sens .

lEs CONSTANTES DE L'ART OdANIEN • On peut toutefois distinguer certaines constantes, malgré des différences d'expression d'une ile à l'autre : - une technique primitive , correspondant à celle de notre période néolithique -les artisans , qui ne connaissent pas les outils en fer, demeurent à l'âge de pierre jusqu 'à l'époque coloniale; - l'anonymat des artistes -l'identité de l'artiste s'efface derrière la signification religieuse de l'objet ; - les liens unissant les productions artistiques et la religion.

• La notion de religion doit être comprise au sens le plus large .

Elle englobe le culte des dieux à travers les portraits de divinités et leurs symboles en Polynésie , la vénération des héros en Micronésie et aux frontières de la Polynésie , et le culte des ancêtres et des démons à forme humaine ou animale, en Mélanésie et en Nouvelle-Guinée .

AacHmcruRE ET ORGANISATION DE L'ESPACE • L'architecture océanienne est très diversifiée, tant au niveau des formes que des matériaux .

• En Mélanésie domine la « maison des hommes » .

Cette structure architecturale se retrouve de la Nouvelle-Guinée à la Nouvelle­ Calédonie.

Elle matérialise le centre du pouvoir dans le village .

C'est là que se réunissent les hommes pour se détendre et régler les problèmes de la communauté .

Chez les latmul et leurs voisins du moyen Sepik en Nouvelle-Guinée , c'est un édifice au toit pointu , orné de figures anthropomorphes et de nombreux animaux totémiques associés aux différents clans composant la communauté villageoise .

En Nouvelle-Calédonie, la maison des hommes s'organise autour d'un poteau central au rôle symbolique important • En Polynésie, ce sont les marae, ou centres de cérémonie, qui constituent les pièces maîtresses de l'architecture .

Il s'agit de cours pavées, ceintes par un mur ou entourées de tribunes et de sièges à dossier .

En Nouvelle-Zélande , les marae sont plus élaborés, dotés d'une construction imposante , le wharenui ou « maison de réunion » .

• En Micronésie , l'architecture, plus récente, compte des édifices tout aussi monumentaux et impress ionnants comme ceux du complexe religieux de Nan Mado! à Pohnpei .

L'ORNEMENTATION DU CORPS • Coiffures et parures de plumes se retrouvent dans toute l'Océanie, des Hautes Terres de Papouasie­ Nouvelle -Guinée à l"lle de Pâque s.

Les capes hawaiiennes sont sans doute les vêtements emplumés les plus impressionnants.

• On les porte avec un casque également garni de plumes, le mahiole , au pouvoir protecteur.

Autre vêtement d 'exception, le tapa , ou étoffe d'écorce, est le plus souvent confectionné en écorce de mûrier, plus rarement d'arbre à pain ou d 'autres bois.

• Les tatouages polynésiens constituent une autre façon de se parer .

Cet art a trouvé sa meilleure expression aux Marquises , où le corps des hommes est entièrement recouvert d'une combinaison savante de motifs traditionnels .

Les maîtres du tatouage jouissent d'ailleurs du même prestige que les prêtres ou les sculpteurs sur bois et sur pierre avec lesquelsils partagent le titre de tuhuna -« maître ».

ART ET CULTE DES ANChRES • L'art océanien est mis au service d'un panthéon de dieux créateurs , d'esprits d'ancêtres déifiés et de héros légendaires .

Les sculptures qui en découlent gardent le plus souvent un caractère ésotérique , connu des seuls initiés .

·À la complexité des sens cachés répond une complexité plastique : les sculptures comprennent un foisonnement de figures ajourées et de motifs peints .

En Nouvelle-Calédonie, des masques spectaculaires sont confectionnés de cheveux humains et de plumes noires pour le culte des ancêtres .

• En Polynésie, le lien qui existe entre les créations artistiques et les forces spirituelles porte le nom de mana .

Il s'agit d'une force bénéfique , nécessaire à toute entreprise humaine .

On l'invoque en se prosternant devant des statues monolithiques (ou mo01) comme celles de l'ile de Pâques, ou en portant des amulettes comme les hei tiki ou pendentifs d'ancêtres des Maoris .

Les pêcheurs des nes Carolines protègent leurs pirogues en entreposant des fétiches anthropomorphes .

L'Ain' D'ARIQUE • Sophistiqué et complexe, l'art africain reflète toute la richesse historique et religieuse des sociétés subsahariennes .

Cet art éminemment plastique dont la sculpture sur bois constitue la forme traditionnelle la plus aboutie a inspiré quelques-uns des courants les plus importants de l'art moderne occidental.

• D 'une grande diversité , ses créations artistiques ne sont jamais gratuites ou décoratives .

Anonymes, elles obéissent aux exigences de la vie communautaire : elles sont commémorative s ou expriment le rang social ou encore répondent à des besoins religieux et magiques.

L'unité culturelle de l'Afrique noire (l'animisme) leur confère donc des expressions communes : les masques et les statuettes , objets de culte indispensables à la vie spirituelle de tout Africain .

• L'Africain ne se déguise pas, il s'Identifie à l'être -esprit ancêtre, héros protecteur, créature mythologique -que représente le masque , devenant un médium en état de possession.

• La statue en bois est quant à elle, une représentation humaine d'un être supér ieur -ancêtre , génie, dieu - qui peut contenir des substances magiques , éloignant par exemple les esprits malfaisants .

D 'une grande variété de formes, ces objets cultuels sont généralement réalisés en bois mais aussi en métal, ivoire , terre cuite , vannerie , feuillage ...

LES MATtRIAUX ET LEUR UTIUSATION L'argile • C'est le matériau le plus ancie nnement façonné- dès le v· millénaire -dans le travail duquel se sont illustrées les cultures de Nok et d'Ife puis celles, plus récentes , des bassins du Niger et du Limpopo.

• L'art africain a une longue tradition en textiles .

On tisse et teint la laine dès le VIII' siècle apr.

J.-C..

le coton depuis le ixe siècle , en Afrique occidentale .

Les pagnes ashantis , baoulés , ivoiriens , togolais traduisent aujourd 'hui encore la beauté originelle de cette riche production artistique.

En Afrique équatoriale , on tisse et teint des pagnes en raphia , au moins depuis le X IV ' siècle .

Les métaux • Le travail des métau x, apparu en Afrique dès le Il' millénaire av.

J.-C., donne lieu, encore aujourd'hui , à une riche production.

La technique de la cire perdue a été utilisée avec le bronze et le laiton dans certaines de la Le bois • Le bois est le matériau le plus utilisé, bois dur des forêts ou bois tendres et légers des savanes.

Dès le VIII' siècle , il est à l'origine de la production de masques et de statues.

Les centres importants sont Nok, Ife, le Bénin , Sao et Zimbabwe.

Les œuvres les plus ancienne s n'ont guère plus d 'un siècle en raison des pertes causées par le climat les termites , la destruction d'œuvres pour des raisons religieuses .

Vannerie , perles et coquillages • Après le bois, la production la plus abondante et la plus diversifiée est la vanner i e qui utilise cannes, sisal , lianes , branches de palmier, roseaux ...

• Le tissage des vêtements , des nattes, des paniers, des cloisons de demeures (Tanza nie) était généralement réservé aux jeunes filles , initiées par leur mère dès le plus jeune âge.

• Les perles importées ou fabr iquées localement et les coquillages , notamment les cauris, sont d 'autres matériaux très prisés .

STYLES ET DISTINCTION S REGIONALES • Les différents styles des arts africains sont baptisés du nom de la tribu productrice .

Parmi les plus prestigieux figurent les Ashantis , les Bambaras , les Bamilékés, les Bamoums, les Bochimans , les Baoulés , les Dans, les Dogons, les Fangs , les Kongos, les Lubas , les Noks , les Saos, les Sénoufos et les Yoroubas .

• Ces cultures sont également regroupées en zones géographiques partageant le même climat, le même relief et la même organisation sociale : -l'Afrique occidentale des savanes , riche foyer d 'art traditionnel.

avec les œuvres des Dogons, des Bambaras, des Mossis , des Bobos et des Tambermas ; -l'Afrique occidental e des forêts qui borde le golfe de Guinée et qui englobe la Guinée, la Sierra Leone , le Liberia , la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria.

C'est dans cette région que l'on trouve quelques-uns des arts de cour les plus remarquables d'Afrique (royaume du Bénin , au Nigeria , qui a atteint son apogée aux xviie et XVIII' siècles ) ; - beaucoup moins développés sont les arts de l 'Afrique centrale, orientale et austra le où s 'épanouissent toutefois quelques grandes traditions artisanales comme celles des tribus de l'actuelle République démocratique du Congo (statuettes féminines , tabourets sculptés), celles des Massaï du Kenya et des Zoulous d 'Afrique du Sud réputés pour leurs bijoux de perles et les décors polychromes de leurs habitations .. »

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