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Les estampes japonaises

Publié le 19/08/2013

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On citera en particulier Saito Kiyoshi (1907-1997), paysagiste spécialisé dans les paysages des quatre saisons (L'Hiver à Aizu, 1938), et Hoshi Joichi (19131979), qui incorpore des feuilles d'argent et d'or à ses gravures.

Mais en se rapprochant ainsi du tableau, l'art de l'estampe perd ce qui faisait son charme et sans doute sa force : l'art de jouer avec les contraintes et les limites qui obligeaient les dessinateurs et les graveurs à rivaliser d'ingéniosité pour exploiter les moyens techniques dont ils disposaient.

Baudelaire, grand admirateur de Daumier et de Constantin Guys (un graveur de mode qu'il voit comme le «peintre de la vie moderne«), qu'il revient de définir la beauté nouvelle : «La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, l'autre moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable.« L'estampe japonaise fait résonner cette esthétique nouvelle, ce qui contribue à expliquer son succès dans la génération qui suit immédiatement Baudelaire, et en particulier chez les frères Goncourt, qui publient dès la fin des années 1870 des albums d'estampes (Utamaro, peintre des maisons vertes).

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