Les mosaïques dans l'Egypte lagide

« siècle les mosaïstes hellénis­ tiques utilisent des pierres taillées en forme de cube, les « tesselles », qui permettent d'améliorer l'effet de discon­ tinuité que produisait la tech­ nique précédente.

Celle-ci n'est pas abandonnée immé­ diatement et, comme dans le Voiliers et phare ur une mosaïque, sans doute importée d'Alexandrie, mise au jour dans la écropole de l'ile sacrée d'Ostie (Italie).

cas de la mosaïque utilisée pour le sol d'une maison da­ tant de la première moitié du Ill° siècle récemment décou-verte, peut être présente à cô­ té des tesselles .

Ces dernières tendent néanmoins à sup­ planter les galets ronds à par­ tir du Ill° siècle .

Toujours dans le même souci, les mosaïstes utilisent des tes­ selles de formes différentes et de plus en plus petites (par­ fois pas plus de 1 mm de lon­ gueur).

Par ailleurs, ils n'hési­ tent pas à utiliser de la pein­ ture pour cacher les joints de mortier qui pourraient rester encore visibles et à insérer des lames de plomb pour mieux souligner les contours ou cer­ tains détails.

De même, la mosaïque prend de nouvelles couleurs, plus proches des peintures, et pour cela mélange désormais les matériaux: les rouges sont rendus par des tesselles en terre cuite, mais les tesselles peuvent aussi être en verre dans le cas de couleurs vives, ou en faïence.

Alexandrie, centre de production renommé G râce à leurs commandes et à leur désir de faire de leur capitale un des princi­ paux centres du monde anti­ que, les Ptolémées ont contri­ bué à développer l'art de la mosaïque à Alexandrie.

Si, sur le plan décoratif, les mo­ saïstes alexandrins semblent. »