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Les origines du théâtre

Publié le 14/03/2012

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Le theatre, tel que nous le connaissons, trouve ses origines dans ces superstitions. On decouvre les premieres traces de drames antiques en Grece vers le VIe siècle ay. J.-C. Les Grecs, qui adoraient plusieurs divinites, organisaient des festivals en l'honneur de Dionysos, le dieu du vent et de l'ivresse, de la fertilite et de l'inspiration. Ce festival proposait deux activites distinctes, une partie musicale assuree par des choeurs qui executaient
des chants serieux, et une partie plus delassante comportant une procession de joyeux noceurs, qui dansaient en portant la statue de la divinite.

« siecle.

Mais, contrairement aux spectacles de la Grece antique, ceux des pays orientaux etaient reserves a une elite de gens riches. D'autre part, les themes traites se ressem- blaient assez.

Les acteurs, quelle que soft leur origine, portaient le masque.

Les partici-Ci-dessous: Une representation moderne d'un drame Noh par des etudiants d'une ecole speciale de theatre au Japon.A gauche: Les personnages d'un mystere allemand.

Le theatre me- dieval europeen visait un double but: enseigner les valeurs morales fondamentales et inculquer les bases de la doctrine catholique une population composeeen grande partie d'analphabetes.

Les miracles et les mysteres de cette époque sont des transpositions pour la scene de certains passages du Nouveau Testament. pants au Kathakali aux Indes et les acteurs de l'Opera de Pekin, se peignent encore a l'heure actuelle des masques compliques sur le visage.

Chaque couleur employee, chaque ligne tracee a sa signification, ce qui permet au public de reconnaItre au premier coup d'oeil le chef des brigands, par exemple, par- ce qu'il a le visage peint en bleu fonce, des sourcils et une barbe ecarlates, et des yeux ar- tificiels peints au-dessous des siens. Ces similitudes s'expliquent par l'origine commune de toutes ces formes de representa- tion: le rite religieux.

Le theatre occidental trouve egalement ses origines dans un rite re- ligieux d'un genre different: celui de l'Eglise catholique au moyen age. L'auteur dramatique moderne ne vise cepen- dant pas le meme but que les tragedies grec- ques qui cherchaient a "purifier Fame dans la pitie et l'horreur".

Mais ces deux formes de theatre ont un aspect en commun, elles cherchaient toutes les deux a donner a l'hu- manite une image d'elle-meme. A l'epoque oa les titres humains reconnais- saient l'existence de forces surnaturelles qui les depassaient, le theatre essaya de favoriser des relations satisfaisantes entre l'homme et la divinite.

En revanche, aux époques historiques of l'homme s'interessait plus a l'aspect materiel des choses et aux interrela- tions sociales, un theatre different, se tradui- sant en comedies, en melodrames et drames sociaux, vit le jour.

De telles formes de spec- tacles furent tres populaires dans la Rome antique, ainsi qu'en Europe aux XVIIIe et XIXe siecles.

Ces deux types de spectacle ont l'humanite comme personnage principal, mais, dans le premier cas, celle-ci cherche se situer par rapport a une divinite, et, le second, elle veut trouver sa place sur LG11., dans les delais les plus brefs. siècle.

Mais, contrairement aux spectacles de la Grèce antique, ceux des pays orientaux étaient réservés à une élite de gens riches.

D'autre part, les thèmes traités se ressem­ blaient assez.

Les acteurs, quelle que soit leur origine, portaient le masque.

Les partici- Ci-dessous : Une représentation moderne d'un drame Noh par des étudiants d'une école spéciale de théâtre au Japon .

A gauche : Les personnages d'un mystère allemand .

Le théâtre mé ­ diéval européen visait un double but: enseigner les valeurs morales fondamentales et inculquer les bases de la doctrine catholique à une population composée en grande partie d'analphabètes .

Les miracles et les mystères de cette époque sont des transpositions pour la scène de certains passages du Nouveau Testament.

pants au Kathakali aux Indes et les acteurs de l'Opéra de Pékin, se peignent encore à l'heure actuelle des masques compliqués sur le visage.

Chaque couleur employée, chaque ligne tracée a sa signification, ce qui permet au public de reconnaître au premier coup d'oeille chef des brigands, par exemple, par­ ce qu'il a le visage peint en bleu foncé, des sourcils et une barbe écarlates, et des yeux ar­ tificiels peints au-dessous des siens.

Ces similitudes s'expliquent par l'origine commune de toutes ces formes de représenta­ tion: le rite religieux.

Le théâtre occidental trouve également ses origines dans un rite re­ ligieux d'un genre différent: celui de l'Eglise catholique au moyen âge.

L'auteur dramatique moderne ne vise cepen­ dant pas le même but que les tragédies grec­ ques qui cherchaient à "purifier l'âme dans la pitié et l'horreur".

Mais ces deux formes de théâtre ont un aspect en commun, elles cherchaient toutes les deux à donner à l'hu­ manité une image d'elle-même.

A l'époque où les êtres humains reconnais­ saient l'existence de forces surnaturelles qui les dépassaient, le théâtre essaya de favoriser des relations satisfaisantes entre l'homme et la divinité.

En revanche, aux époques historiques où l'homme s'intéressait plus à l'aspect matériel des choses et aux interrela­ tions sociales, un théâtre différent, se tradui­ sant en comédies, en mélodrames et drames sociaux, vit le jour.

De telles formes de spec­ tacles furent très populaires dans la Rome antique, ainsi qu'en Europe aux XVIIIe et XIXe siècles.

Ces deux types de spectacle ont l'humanité comme personnage principal, mais, dans le premier cas, celle-ci cherche à se situer par rapport à une divinité, et, le second, elle veut trouver sa place sur dans les délais les plus brefs.. »

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