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Les poteries Japonaises

Publié le 07/05/2012

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Cet engouement pour la céramique gagnant l'ensemble du pays, des fours furent construits un peu partout au Japon. Les plus célèbres portaient le nom de "Six anciens fours''. Le vernissage encore assez irrégulier constituait un motif décoratif supplémentaire que le public semblait apprécier. A l'époque, on aimait surtout ce qui était dépouillé et rustique. L'introduction du thé et des théories zen eurent également une influence non négligeable sur les céramistes japonais. Les adeptes chinois de la secte zen avaient en effet pris l'habitude de boire le thé quand ils se réunissaient parce ....

« monie du thé, demanda aux céramistes de lui présenter des projets de récipients pour la préparation du thé.

n en résulta un nouveau type de céramique appelée Shino, qui acquit rapidement une très flatteuse réputation.

Les objets de ce type étaient lourds, grenés et recouverts d'une épaisse couche d'un vernis de teinte blanchâtre .

Sous ce vernis, on distingue un vague motif décoratif, ébauché à larges traits.

ll existe des céramiques Shino rou­ ges et grises.

Les œuvres de ce type ont généralement bien résisté à l'épreuve du temps et on en produit encore à l'heure actuelle.

Au cours de la période Momoyarna (1568-1615), lacéré­ monie du thé atteignit des sommets sans précédent.

Les maîtres de cérémonie donnèrent le ton pour le choix des céramiques dignes de ces fastes.

Deux maîtres de la cérémonie du thé qui s'illustrèrent au cours de cette époque s'appelaient Sen-no-Rikyu et Futat Oribe.

Ci-dessus :Plat carré du type Oribe .

Les motifs décoratifs des pièces de ce gen re débordent souvent de l'intérieur du plat sur sa face extérieure.

Période Momoyama.

Musée d'art Nezu, Tokyo.

Ce dernier a, en outre, laissé son nom à un genre de céra­ mique.

n donnait la préférence à des objets de forme sim­ ple, marqués de dessins parfois même abstraits, et dans les tons vert mat, ivoire et brun rouille .

Les motifs décoratifs n'étaient souvent posés que sur une partie des céramiques.

Cette mode fut suivie par un grand nombre d'adeptes de la cérémonie du thé constarnrnent à l'affût de nouveautés.

Les céramiques assez grossières de la période Mo­ moyarna, toujours en usage à l'époque Edo (1615-1868), durent, malgré tout, céder du terrain à la porcelaine plus fme et plus solide, qui était souvent décorée de fleurs vives.

A l'origine, la porcelaine était importée de Chine et de Corée.

Mais, lorsqu'un potier découvrit de la terre à porcelaine dans les environs d' Arita, cette ville devint le centre de l'industrie naissante de la porcelaine.

Des fours y furent construits, dont les plus célèbres portent les noms de Kakiemon, Nabeshima et Kutani.

Les objets produits par les fours de Kutani sont marqués de motifs décoratifs nets et clairs.

La porcelaine de type Kutani compte parmi les plus célèbres de la région, grâce à sa décoration dans les tons vert et bleu.

Mais il existait également de nombreux artisans potiers au cours de cette époque, comme Kenzan (1663-1743) de même que Ninsei (1598-1666) .

Ninsei introduisit une technique nouvelle de fabrication de porcelaine polychrome, qu'il pouvait même utiliser sur des plats ronds.

n aimait entourer de traits dorés certains motifs décoratifs tels que fleurs ou nuages, ainsi qu'on peut le voir sur le vase en porcelaine figurant au bas de cette page.

En bas: Vase représentant le mon! Yoshino, œuvre du célèbre potier Ninsei.

Cet artiste garnissait ses porcelaines de motifs chatoyant s et de dorures.

Période d'Edo.

Seikado Foundation, Tokyo.

Ci-dessous: Plat en porcelaine du type Kutani, caractérisés par l'emploi de tein­ tes vertes et de teintes bleues.

Période d'Edo.

Musée national de Tokyo.. »

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