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Les potiers de Fustat

Publié le 09/01/2015

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LES DIFFÉRENTES POTERIES FABRIQUÉES À FUSTAT • Les gargoulettes (qulla) : grands récipients poreux qui gardent l'eau fraîche grâce à l'évaporation. On en fabrique de toutes les tailles, des gargoulettes d'enfant, qui sont utilisées comme jouets, aux qulla maguz, vendues en ville, qui mesurent 35 cm de hauteur. Le col est muni d'un filtre pour empêcher les insectes et les scorpions d'entrer dans la gargoulette. • Les aiguières (abriq) et les jarres (zir), utilisées pour transporter et conserver des liquides. • Les embouts de narguilé (pipe à eau), cylindres évasés destinés à recevoir les charbons ardents et le mélange de tabac et d'herbes. Ils sont souvent décorés de motifs gravés ou imprimés, puis trempés dans une teinture rouge faite d'ocre et de talc, et enfin cuits en quelques heures. Le tournage est très rapide, et un ouvrier peut fabriquer mille cinq cents embouts en une journée. • Les tambourins (tabla), faits d'un cylindre simple et du pavillon sur lequel sera tendue la peau. • Les écuelles en forme de pots de yaourt, d'une dizaine de centimètres de diamètre. La fabrication de ces récipients présente une particularité : après la cuisson, le pot est recouvert d'une glaçure, sorte d'émail fait d'un mélange d'oxyde de plomb, de sable et d'argile. Pendant une seconde cuisson, ce mélange se vitrifie, et le pot devient dur, brillant et lisse. On fabrique aussi à Fustat une grande quantité d'objets plus sommaires ou moins chers, comme des pots de fleurs, des canalisations ou des coupelles destinées à abreuver les oiseaux. Les artisans de Fustat mettent en oeuvre des techniques ancestrales. Grâce au savoir-faire dont ils ont hérité, ils fabriquent des poteries de grande qualité qu'ils produisent en grand nombre : chaque semai¬ne, près de soixante mille objets sortent des fours de la cité.

« un tas, qu'ils piétinent pour le transformer en gal ette, puis prélèvent des mottes avec lesquelles ils façonnent des harta, boules de glaise qu'ils donnent au tourneur .

Le tournage C elui - ci pose la motte sur le plateau tournant (gi­ relle) où elle sera façonnée, se mouille les mains pour les faire glisser facilement sur l'argile et actionne le tour en faisant tourner le volant en bois avec son pied .

Ce volant, qui est souvent posé sur des roulements à billes -c'est une des seules concessions aux techniques modernes des po­ tiers de Fustat -entraîne la girelle au moyen d'une tige vertica l e.

Le tournage lui-même dé ­ pend du type de pièce qui doit être fabriqué, mais en général les différentes parties de l'objet sont tournée s sépa­ rément puis assemblées et fixées les unes aux autres.

Le tourneur dispose de quelques outils indispensables : le sadf, petit rectangle de bois d'une. »

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