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Les temples thébains de Montou : Medamoud

Publié le 13/10/2013

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montou

Le dernier des quatre temples thébains dédiés à Montou, le temple de Medamoud, est celui qui se situe le plus au nord, à environ 8 km de Louxor. Ce sanctuaire est étroitement lié à l'enceinte de Montou de Karnak.

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« tions plus tardives : colonnes, statues royales osiriennes, éléments de portes, statues, etc.

Toutes ces pièces sont au­ jourd'hui réparties entre le musée du Caire, le musée du Louvre et le musée en plein air de Karnak à Louxor.

Un linteau sculpté daté du rè­ gne de Sésostris Ill et juste­ ment conservé au Louvre té­ moigne en tout cas de la qua­ lité du travail.

Il montre, dans un relief délicat, le roi offrant à Montou à tête de faucon du pain d'un côté et un gâ­ teau de l'autre.

Le dieu y est appelé « prince de Thèbes ».

Si l'on en croit certains indi­ ces, ce temple du Moyen Em­ pire avait vraisemblablement l'apparence d'un fort, peut­ être comparable aux forte­ resses contemporaines de Nu­ bie.

Il faut d'ailleurs noter que Montou est présent à Mirgissa, une des places fortes égyptiennes de Basse Nubie, où il porte l'épithète de « maître de Mirgissa ».

Les attributs guerriers de cette divinité et l'activité militaire de Sésostris Ill dans la région justifient bien évidemment sa présence dans cette zone frontalière dangereuse.

Un nouveau temple sous la XVIIIe dynastie L e site ne fut pas abandon­ né par les souverains du Nouvel Empire.

Sous la XVIII• dynastie, un tout nouveau sanctuaire en grès correspon­ dant aux canons architectu­ raux de l'époque fut ainsi éri- gé sur l'ancien lieu de culte de Montou.

Remanié au cours des périodes plus récen­ tes, il est cependant connu surtout par les vestiges gréco­ romains.

Un quai (où ont été mis au jour de nombreux graffiti dé­ motiques laissés par les pèle­ rins) reliait le temple à un ca­ nal débouchant sur le Nil.

Ce débarcadère servait notam­ ment lors des processions flu­ viales entre Medamoud et le sanctuaire de Montou à Kar­ nak.

Une allée de sphinx me­ nait ensuite depuis ce quai jusqu'à la porte du mur d'en­ ceinte en brique construit sous l'empereur romain Tibè­ re.

Passé cette porte, on se trouve en présence de trois kiosques qui servaient de re­ posoir aux barques divines lors des processions de fête, puis on découvre la façade proprement dite du temple,. »

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