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L'évolution du théâtre moderne

Publié le 14/03/2012

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Les thèmes les plus en vogue dans le théâtre des XVIIe et XVIIIe siècles étaient la vengeance, les amours contrariées, et les agitations du petit peuple. Mais il n'en n'avait pas toujours été ainsi. A la fin du XVIIe siècle, la tragédie néo-classique d'origine française est à la mode dans tous les pays d'Europe. La Cour d'Espagne, en revanche, montre une nette préférence pour les pièces qui s'inspirent de la mythologie ou de la vie à la campagne...

« sur bois qui reproduisaient des épisodes de la guerre de Trente Ans.

Il insistait également sur le travail d'équipe que l'ensemble des co­ médiens avaient à effectuer, faisant ressortir que le jeu de chacun influençait la réussite de tous.

Malheureusement, les idées arrêtées de Ci-dessus : Une illustration datant de 1845, destinée au Wallenstein de Schiller (1796- 1799).

L'amitié que cet auteur dramatique voua au poète Goethe aboutit à la plus célèbre association de l'histoire de la lillérature allemande.

Goethe transformèrent les comédiens en des marionnettes bien dressées.

La vérité historique fut encore cernée de plus près au cours du XIXe siècle, sans doute pour excuser la somptuosité excessive des dé­ cors.

Le théâtre romantique se jouait en costumes rigoureusement authentiques dans des décors où la moindre brique était minu­ tieusement représentée.

Cette précision allant jusqu'à la manie donna évidemment naissan­ ce à une réaction .

L'auteur dramatique an­ glais Thomas Robertson (1829-1871) écrivit une série de pièces aux titres courts et sonores Society, Ours, et Caste, présentant des situa­ tions journalières, qu'on appela le "drame de la tasse et de la soucoupe".

Les dialogues étaient crédibles et les situations reconnaissa­ bles.

Jusqu'à cette époque, le mélodrame et la farce étaient les seuls genres adaptés au théâtre, mais le réalisme détrôna bientôt ces deux formes traditionnelles.

Henrik Ibsen, un auteur dramatique norvé­ gien (1828-1906), fut le premier à utiliser le genre réaliste au théâtre.

Il commença sa car­ rière en écrivant des drames historiques en vers, .mais il abandonna rapidement ce genre pour se consacrer à l'écriture de pièces en langage familier, décrivant la vie du citoyen moyen et dénonçant l'hypocrisie et la corrup­ tion des personnages les plus en vue de la so­ ciété.

Vers 1900, d'autres auteurs dramatiques tra­ duisirent en pièces réalistes les critiques qu'ils avaient à adresser à la société.

Maxime Gorki (1868-1936) décrivit la vie sordide des taudis dans Les Bas-Fonds.

Cette pièce fut présen­ tée pour la première fois en 1902 au Théâtre d'Art de Moscou, et gagna bientôt toutes les capitales du monde.

En 1887, Antoine créait en France le Théâtre libre, dont la véritable ambition était d'offrir aux spectateurs "une tranche de vie".

Cette expérience a marqué une date capitale dans l'histoire du théâtre, dont l'influence n'est pas encore éteinte.

A gauche : Une scène des Bas­ Fonds de Gorki montée par Sta­ nislavski .

Stanislavski, le père du théâtre moderne russe, envoya ses comédiens vivre quelque temps dans les quartiers les plus misé ­ reux de Moscou, afin que leur in­ terprétation des Bas-Fonds fOt suffisamment réaliste.. »

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