L'utilisation de l'étain dans les beaux-arts
Publié le 07/05/2012
Extrait du document
L'étain se décorait de différentes façons. Par exemple, il était possible d'y apporter des décorations en relief, coulées avec la forme principale. Mais elles n'étaient que rarement bien nettes, car l'étain manque de dureté. Cette technique de coulage en relief atteignit un haut degré de perfection dans la France du XVIe siècle, dont les potiers semblent avoir créé la forme de pichet à épaulement. Les étains se décoraient aussi de ciselures, méthode très en vogue autrefois. Elles se pratiquaient de la manière suivante : la pièce était enduite d'un mélange de cire d'abeille et de résine. Lorsque ce mélange avait suffisamment durci, on y gravait des dessins qui se reproduisaient automatiquement sur le métal. n s'agissait d'une méthode assez laborieuse, mais qui permettait de décorer l'étain de motifs aux lignes souples. La même technique pouvait également se faire plus rapidement à l'aide de poinçons métalliques terminés en pointe...
«
Ci-dessus: Gourde d'origine allemande avec couvercle jilelé el bec verse ur.
Celle pièce de 18 cm de haweur fail parlie d'une collee/ion privée.
Elle parle
men/ion de l 'année 1497, mais le couverclejileié, su forme el su poignée décorée semble/li indiquer qu'il s'agil d'un objel plus récem, daianl probablemenl du
X V ll/' sièc l e.
quée pour la production massive d'objets courants
comme des cuillères ou des assiettes.
Toutefois,
les moules se perfectionnèrent en même temps
que l'industrie de l'étain
se développait.
La méthode de la
cire perdue fut améliorée.
Lorsqu'on voulait produire un
certain nombre d'objets semblables, des pichets par
exem
ple, on commençait par fabriquer un modèle en argile du
corps du pichet et on le cuisait ensuite.
Ce modèle se
fabriquait aussi en bois dans certains cas.
Ensuite, on tra
versait le modèle de part en part au moyen d'une tige en
:~:-.
Dans un encadrement en bois, qui ressemblait à une
caisse de faible hauteur, on disposait
du sable ou de la
terre glaise, dans lequel ou laquelle on enfonçait
le modèle
j usqu'à mi-hauteur.
A l'aide de la tige qui traversait
le
pichet factice, on relevait ce dernier, juste assez pour for
mer un petit espace entre le sable et le modèle du pichet.
C'est
dans cet espace que l
'on coulait l'étain.
Lorsque le
métal était bien refroidi, on retirait le modèle et on conti
nuait à fabriquer d'autres pièces détachées que l'on
assemblait par la suite.
Le sable de l'encadrement en bois
devait être renouvelé pour chaque pièce, mais cette
opéra
tion n'était pas trop gênante, et la technique s'avérait bien
plus
économique que celle de la cire perdue.
Comme
la demande d'objets en étain augmentait sans
cesse, on continua à faire des recherches pour améliorer
les moules.
Des moules en gypse ne donnèrent pas entière
ment satisfaction, car la friabilité de cette pierre limitait
son emploi à quelques pièces.
Pour éviter la séparation
des deux parties
d'un moule, elles devaient être très épais
ses et donc assez difficiles à manier.
D'autre part, la sur
face du gypse étant grenée, les objets en étain présentaient
aussi une surface inégale.
Plus tard, on se tourna vers le schiste, le talc et le plomb
pour
la fabrication des moules, puis vers des métaux
Ci-dessous: Carafe à vin dalanl du XV• siè cle el exposée au Kunstgewenemu seum de Cologne.
Un bel exemple de vigueu r el de simplicil é..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'utilisation du fer dans les beaux-arts
- lettre d'admition a l'ecole des beaux arts
- BEAUX-ARTS RÉDUITS A UN MÊME PRINCIPE (Les ). (résumé & analyse) de Charles Batteux
- ART DE VOIR DANS LES BEAUX- ARTS (De l’ ) (résumé & analyse)
- SYSTÈME DES BEAUX-ARTS. (résumé et analyse)