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MADONE D'OGNISSANTI DE GIOTTO

Publié le 12/07/2012

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Le tableau fut réalisé par Giotto vers 1310, pour l'église d'Ognissanti, appelée alors église des Umiliati (des Humiliés), un des nouveaux ordres monastiques «pauvres «...

« MADONE D'OGNISSANTI Vers 13 10 Peintr e italien Analyse ......, La Vierge, Reine du ciel, trône entourée d'une cour céleste d 'anges et de saints.

Elle pré­ sente aux fidèles son enfant qui prend lui aussi des allures de jeune roi bénissant.

La Madon e d ' Ognissanti est la plus proche chronologique­ ment des fresques de Padoue exécutées par Giotto vers 1304 -1306 .

Dans ce tableau destiné à omer un autel , l' arti ste va plus loin dans ses reche rch es spatiales et développe l'impression de profondeur tant dans la perspective du trône que dan s la disposition des anges et des saints.

La figure de la Vierge prend elle aussi un volume inconn u jusq u 'alors , en même temps que Giotto fait un choix de coloris bien plus réaliste que dans les œuvres de l'époque.

L'architecture mince et élancée du trône enveloppe la masse bleue du manteau de la Vierge tout en lui donnant de la profondeur ; le clair-obscur des vêtements modèle la fonne du corps en faisant ressortir le buste et les genoux - innovation considérée comme une hérésie par certains fidèles.

Le fond doré diffuse sa lumière sur les auréoles des saints et des anges ainsi que sur les coloris clairs des vêtements .

L ' équilibre et la solidit é des figures de la Vierge et de l'Enfant sont l'expression d'une nou­ velle religiosité marquée par l'humanisation des personnages sacrés.

Si l'on compare la Madone Xlll e .xwe siècles École florentine Tempera sur panneau 325 x 204cm d'Ognissanti avec une autre Vierge en Majesté , comme celle de Duccio exécu tée pour la confré­ rie d es Laudesi à Santa Maria Novella en 1285, on perçoit clairement les innovations apportées par Giotto .

Dans la première, la ligne détermine encore le mouvement de la figure, dans le respect de la tradition byzantine tardive ; dans la seconde, à l'inverse, l a solidité des volumes s 'impose .

Ainsi comme l'écrit son contemporain Cennino Cennini , peintre et écrivain, « avec Giotto l'art de peindre cessa d 'être grec pour devenir latin et devint moderne ».

L'œuvre C L e t ableau fut réalisé par Giotto vers 1 310, p our l'église d 'Ognissanti , appelée alors église des Umiliati (des Humiliés) , un d es nouveaux ordres monastiques «pau v re s ».

On le cite pour la première fois comme œuvre de Giotto dans un document de l 'église remontant à 1418.

En 1810 , il fut déplacé pour passer successivement à la Gall eria de l'Acca­ demia puis , en 1919, au mu sée d es Offices où il est exposé actuellement .

L 'œuvre a fait l'obj et de restaurations réc e n te s (1991 ).

Le musée des Offices con serve a ussi une œ uvre de jeunesse d e G i otto , le Polyptyque de Badia La brebis de Giotto + Giotto avait à peine dix ans lorsqu'il ren­ contra celui qui allait devenir son maître, Cima­ bue.

Son père Bondone l'envoyait faire paître les brebis, et l'enfant, qui manifestait déjà un goût marqué pour le dessin, dessinait continuellement et partout où cela lui était possible, en s'inspirant de la réalité ou par pure fantaisie.

Un jour Cima­ bue se rendait de Florence à Vespignano pour ses affaires ; il rencontra Giotto qui, tandis que les brebis broutaient, dessinait l'une d'entre elles sur une dalle plate et propre avec une simple pierre.

Cimabue s'arrêta, émerveillé par le jeune prodige à qui personne n'avait appris l' art du dessin.

n lui demanda alors s'il accepterait de le suivre et l'enfant, avec l'accord paternel, acce pta bien volontiers.

Du même peintre : PICTO 4 à 12 Photo Archives Nardini.

© Nardini Ed~ore, 1991 .

VPC Larousse -Laffont pour l'édition française, 1991 .

R1-Q7-01. »

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