Notion de sociologie devoir 1

« réellement. L’architecture peut provoquer chez l’individu de la s érénit é ou   encore de la crainte face  à celle­ci. Comme lorsqu’on regarde un b âtiment de   couleur apaisante mais que dans sa forme il donne l’impression d’ être   imposant. L’architecture provoque ainsi un ascenseur  émotionnel chez l’individu   qui l’observe. Ce ph énom ène est tr ès flagrant dans l’architecture du logement,   puisque celui­ci d étermine la qualit é, le confort, l’efficacit é et l’adaptabilit é d’un   lieu de vie o ù les individus vont  évoluer au quotidien.  Que ce soit pour l’am énagement d’un petit appartement ou la construction d’un   nouveau quartier, les architectes font des choix, prennent positions et   construisent des espaces qui vont influencer le quotidiens de plusieurs   individus. Il est vrai que les architectes n’ évoluent pas dans un milieu totalement   coup é du monde, mais l’on a parfois l’impression que les individus qui occupent   les lieux doit s’adapter  à l’architectures et non pas le contraire, comme pouvais   l’affirmer le Corbusier : « On pourrait construire des maisons admirablement   agenc ées  à conditions de bien entendu que le locataire modifie sa mentalit é ».

  Les habitudes quotidiennes, la culture ne semble pas toujours faire partie des   pr éoccupations premi ère des architectes, qui ont des cons équences sur les   qualit és de vie d’un quartier, sur le quotidien des habitants et sur la vie sociale.

  L’exemple du quartier moderne de Frug ès, en particulier, t émoigne de la   mani ère dont les prises de positions des concepteurs peuvent influencer la vie   d’un quartier mais il montre aussi  à quel point les habitants peuvent aller au­ del à de ces d écisions pour s’approprier leurs lieux de vie, quitte  à dénaturer le   projet d’origine. Les habitants op èrent beaucoup de changements et de transformations dans   l’int érieure et l’aspect des maisons des quartiers. Cherchant ainsi  à effacer les   é léments d’architecture moderne pour les remplacer par des r éférences plus   traditionnelles et plus fonctionnelle. Des fen êtres en bandeaux referm ées pour   mettre des fen êtres  à petits bois et des volets  à battants, la couleur de Le   Corbusier remplac ée par des cr épis blanc ou de couleur tr ès « personnalis ée »,   et la transformation des toitures parce qu’elles posaient de vrais probl èmes   techniques. La population, plut ôt pauvre, de la cit é n’avait pas les moyens de   faire appel  à des professionnels pour refaire l’ étanch éité d’une toiture terrasse   par exemple, il  était beaucoup plus simple de venir ajouter par­dessus une autre  . »