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Porter une robe de Dior, le rêve de toutes les femmes

Publié le 25/03/2019

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L'essor économique ainsi que l'envie d'oublier les années de pénurie font des années 50 la décennie de la mode. La haute couture parisienne en est le joyau. Elle présente une femme séduisante et féminine.

Christian Dior en personne met la dernière main à la robe qu'il vient de créer pour la star d'Hollywood Jane Russell.

Le roi de la haute couture des années 50 est sans aucun conteste Christian Dior, né en Normandie en 1905. Après avoir connu l'échec avec une galerie d'art contemporain, cet étudiant en sciences politiques commence, dans les années 30, à dessiner ses premiers modèles pour la modiste Agnès, puis pour les couturiers Schiaparelli et Lelong.

 

En 1946, soutenu financièrement par l'industriel Marcel Boussac, il ouvre à Paris sa propre maison de couture. Dès sa première collection, qualifiée par la presse euphorique de « new-look >>, le succès est immédiat. Des lignes élancées, des tailles de guêpe et des jupes longues en corolle donnent le ton de la mode internationale. Ses formes près du corps ou évasées sont au goût du jour : elles soulignent et mettent en valeur le corps de la femme. Pour sa nouvelle carrière de chanteuse, Mariene Dietrich se fait dessiner par Christian Dior une robe moulante, ornée de pierres semi-précieuses et de strass, et taillée dans un tissu transparent de couleur chair.

 

À l'inverse de Dior, dont les modèles sont réservés à un public sélectionné qui veut être le seul à les porter, une autre créatrice de mode se félicite de reproduire en grand nombre ses créations : « Cela ne m'intéresse plus d'habiller quelques centaines de femmes », explique Coco Chanel qui effectue en 1954 - à l'âge de 71 ans - un spectaculaire retour, grâce à son élégant tailleur intemporel. « Je veux habiller toutes les femmes. » Et tous les couturiers se mettent sur-le-champ à l'imiter.

 

À côté de la haute couture parisienne, l'a/ta moda italienne se taille également une belle réputation, et va même jusqu'à influencer certains Français. C'est le cas de la ligne inspirée de la forme des épis de maïs que crée Germana Marucelli en 1956-1957.

La mode masculine italienne, par son style très jeune, fait une forte concurrence aux créations britanniques par trop conservatrices. Dans le même temps se développe une politique commerciale tournée

« Christian Dior en personne met la dernière main à la robe qu'il vient de créer pour la star d'Hol lywood Jane Russell.

Porter une robe de Dior, le rêve de toutes les femmes L'essor économique ainsi que l'envie d'oublier les an nées de pénurie font des années 50 la déc ennie de la mode.

La haute couture parisienne en est le joyau.

Elle présente une femme séduisante et féminin e.

L e roi de la ha ute couture des anné es 50 est sans aucun conteste Christian Dior , né en Normandie en 1905.

Après avoir co nnu l'échec avec une galerie d'ar t cont empora in, cet étu diant en sciences politiques comme nce, dans les années 30, à dessiner ses premiers modèles pour la mod iste Agnès, puis pour les couturier s Sc hiap arelli et Lelong.

En 1946, soutenu financièrement par l'indu striel Marcel Boussac, il ouvre à Paris sa propre maison de couture.

Dès sa première collection, qual ifiée par la presse euphorique de « new-look >>, le succès est immé­ diat.

Des lignes élancées, des tailles de guêpe et des jupes longues en cor olle donnent le ton de la mode internationale.

Ses formes près du corps ou évasées sont au goût du jour : elles soulignent et mettent en va leur le corps de la femme.

Pour sa nouv elle carrièr e de cha nteuse, Mariene Dietrich se fait dessiner par Christian Dior une robe moulan te, ornée de pierres semi-précieuses et de strass, et taillée dans un tissu transparent de couleur chair.

À l'inverse de Dior, dont les modèles sont réservés à un publi c sélec tionné qui veut être le seul à les porter, une autre créatrice de mode se félicite de reprod uire en grand nombre ses créations : « Cela ne m'intéresse plus d'habi ller qu elq ues centa ines de fem mes », ex plique Coco Chanel qui effectue en 1954 -à l'âge de 71 ans -un spectac ulaire reto ur, gr âce à son élégant tailleur intempor el.

«Je veux habiller toutes les femmes.

» Et tous les coutu riers se mettent sur-le-champ à l'imiter.

À côté de la haute cou ture parisienne, l'a/ta moda italienne se taille également une belle répu­ tation, et va même jusqu'à influencer certains Français.

C'est le cas de la ligne inspir ée de la forme des épis de maïs que crée Germana Marucelli en 1956-1 957.

La mode masculine italienne, par son style très jeune, fait une forte concurrence aux créations britan­ niq ues par trop conservatrices.

Dans le même temps se développe une politique commerciale tournée Introduction des tendances hawaiiennes dans la mode masculine ver s le grand public.

De gra nds coutu riers ita liens tels qu'Emili o Pucci, Emilio Schuberth et Sim one tta se reg roup ent à par tir de 1951 pour fonder l'a/ta mo da ita/ia na, fédération qui présente ses modèle s aux acheteurs et aux journal istes du monde entier, deux fois par an, au Palazzo Pitti à Flor ence.

Le secte ur de la mode se déve­ loppe également en Allemagne.

Oes tergaar d et Schulz e-Varell comptent parmi ceux qui se font un nom dans leurs salons de Berlin.

Le cinéma joue un rôle important dans ce domaine.

Les stars de l'écran sont les meilleur es am bassadrices de la haute couture qui sert de moteur à toute l'industrie du prêt-à-porter.

Ce dernier reste encore à cette époque l' ap anage des pays développés et offre d'énormes débouchés à l'ind ustrie textile.

La crise ne viendra que plus tard, avec la montée en pu issance des pays d'Extrême-Orient contre lesquels les fabrica nts auront beaucoup de mal à se défendre.

les grands couturiers des années 50 1890 -1973 Elsa Schiaparelli D' origine italienne , cette couturière française rencontre le succès dans les années 20 en proposant des tricots dont le style résolument moderne la situe imméd iatement en opposition avec Coco Chanel.

Elle ouvre sa maison de couture en 1934.

Elle se fait l'a pôtre des contrastes - contraste des couleurs, des matières, des lignes ; elle introduit le rose très vif shocking et le goût des accessoires, du sac au parfum (Shocking et Le Roy Soleil, dont le flacon est dessiné par Dali).

Sa maison ferme en 1954.

1903-19 84 Louis Reard Dès 1946, le créateur français présente le bikini révolution­ nair e.

Les milieux conserva­ teurs s'i nsurgent contre celles qui osent mettre un deux­ pièces.

Ils critiquent l'incita­ tion à la débauche que constitue cette nouvel le création.

Reard s'inspire des premiers deux-pièces créés dans les années 20, plus pudiques.

Il bap tise ce vêtement du nom d'un atoll des îles Marshall, dans lequel les États- Unis viennent de faire des essais nucléaires.

19 14 -1982 Pierre Balmain Après des études d'archi­ tecture, il se consacre à la couture.

Il fait son appren­ tissage chez Molyneux (1934) puis chez Lelong (1939) avant d'ouvrir sa propre maison en 19 45.

De sa formation, il gar de le goût d'un style simple et distingué qui donne nais sance au personnage de la .

Il s'i nté­ resse au prêt-à-porter, aux parfums et à la mode mascu­ line, pour laquelle il ouvre un magasin en 1976.

Né en 1927 Hubert de Givenchy Après l'école des Beau x-Art, Givenchy travaille chez Fath, Lelong, Piguet et Schiapa­ re lli.

Dans de nombr eux fil ms, l'actric e Aud rey Hepburn porte des vête­ ments signés Hubert de Givenchy.

Il habille d'autres stars d'Holly wood.

Puis il étend son activité au prêt-à­ porter.

19 54 Une création d'Elsa Schiaparelli le bikini domine la mode des années 50.

Janine Holland, l'« US Cotton Queen 1951 >> présente un modèle de Pierre Balmain.

Audrey Hepbum et Givenchy lors d'un essayage 99. »

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