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Redouté et le dessin naturaliste

Publié le 26/09/2018

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Redouté le Jeune fait partie de cette génération et se consacre à son art aux côtés de Lamarck et de Geoffroy Saint-Hilaire, dont il devient l'ami. Le jeune artiste est nommé peintre pour les animaux au concours de 1793, l'année même de la création de la ménagerie du Muséum, laquelle rassemble les animaux présentés à l'ancienne ménagerie de Versailles et ceux que l'on confisque aux forains. Le Muséum avait en effet décidé de recruter par ce concours des peintres capables d'enrichir la collection des vélins - qui comptait déjà de nombreuses planches de botanique - de portraits du monde animal. S'il reste moins célèbre que son frère, le talent d'Henri Joseph Redouté dans l'art animalier est immense, tant en ce qui concerne les techniques de gravure sur cuivre que la gouache et l'aquarelle: en 1790, il peint dix oiseaux du Sénégal, puis une soixantaine de poissons de l'Atlantique et de la Méditerranée, avant de collaborer à l'encyclopédie de Lamarck, pour laquelle il réalise quatre cent cinquante coquillages. En 1793, il exécute une dizaine de dessins anatomiques lors de la dissection du rhinocéros de la ménagerie de Versailles. 

Henri Joseph Redouté dit « Redouté le Jeune » est issu d'une lignée : son père et ses deux frères sont également peintres. Pierre Joseph, le frère aîné, dont il deviendra l'élève, est le célèbre peintre botaniste dont les vélins figurent parmi les trésors du Muséum. Recruté pour l'expédition d'Égypte, Redouté le Jeune exerce son talent au moment où le dessin animalier prend un tour nouveau.

« Washington.

Peintres et gra­ veurs travaillent en collabo­ ration avec des zoologistes et des biologistes, accompa­ gnant pas à pas leurs décou­ vertes .

Redouté le Jeune fait partie de cette génération et se consacre à son art aux côtés de Lamarck et de Ge offroy Saint-Hilaire, dont il devient l'ami.

Le jeune artiste est nommé peintre pour les ani­ maux au concours de 1793, l'ann ée même de la création de la ménagerie du Muséum, laquelle rassemble les ani­ maux présentés à l'ancienne ménagerie de Versailles et ceux que l'on confisque aux forains .

Le Muséum avait en effet décidé de recruter par ce concours des peintres ca­ pables d'enrichir la collection des vélins -qui comptait dé­ j à de nombreuses planches de botanique - de portraits du monde animal.

S'il reste moins célèbre que son frère, le talent d'Henri Joseph Re ­ douté dans l'art animalier est immense, tant en ce qui con­ cerne les techniques de gra­ vure sur cuivre que la goua­ che et l'aquarelle: en 1790, il peint dix oiseaux du Sénégal, puis une soixantaine de pois­ sons de l'Atlantique et de la Méditerranée, avant de col­ laborer à l'encyclopédie de Lamarck, pour laquelle il réa­ lise quatre cent cinquante coquillages .

En 1793, il exé­ cute une dizaine de dess ins anatomiques lors de la dis­ section du rhinocéros de la ménagerie de Versailles.. »

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