Devoir de Philosophie

René MAGRITTE, Magie Noire (Étude du tableau)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Elève de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles de 1916 à 1918, le peintre belge René Magritte commença à peindre sous l'influence des avant-gardes du futurisme, du cubisme orphique et de la Nouvelle Objectivité. Sa rencontre avec la peinture de Giorgio De Chirico, en 1923, revêtit une importance déterminante. Elle contribua à rapprocher Magritte du surréalisme, mouvement avec lequel il entra en contact à travers la revue Œsophage, publiée par l'artiste en 1924 avec E. L. T. Mesens. L'évolution progressive de Magritte vers les thématiques du surréalisme est évidente dans des tableaux comme Le Jockey perdu (Coll. privée, Paris) et Les Epaves de l'ombre (Musée de Peinture et de Sculpture, Grenoble), tous deux de 1926. Pendant son séjour à Paris, de 1927 à 1930, le peintre fait la connaissance d'André Breton et de Paul Eluard, subissant en même temps l'influence de la peinture de Max Ernst. C'est de cette époque parisienne que remontent des peintures très célèbres comme Ceci n'est pas une pipe (Coll. privée, New York) et Le Temps menaçant (1928, Penrose coll. Londres). Rentré en Belgique, le maître est salué comme le chef de file du surréalisme belge. Son oeuvre, qui a beaucoup influencé le langage de la publicité et des moyens de communication sociale, manifeste une cohérence de style assez substantielle qui inclut le choix d'images symboliques comme la mer, le ciel, le nu féminin, l'homme au chapeau melon, qui reviennent systématiquement dans toute la peinture du maître. Parmi ses nombreux tableaux, les collectionneurs privés apprécient en particulier L'Empire des lumières (Bruxelles, coll. Magritte, 1935), La clé des champs (1936, coll. Thyssen-Bornemisza, Madrid), L'homme au chapeau melon (1964, Withers Swan coll., New York).

Liens utiles