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SAINTE BARBE de CAMPIN

Publié le 27/08/2012

Extrait du document

Le peintre a représenté avec une extrême minutie les moindres détails de l'architecture , du mobilier et des objets, portant une attention toute particulière aux différ entes matières . Notons le bassin et l'aiguière en cuivre , la serviette pendue , la cruche en argent où fleurit un iris bleu (tout comme le flacon en ve rre sur la console à droite de la cheminée, cette fleur symbolise la pureté de la sainte), la statuette de la Trinité et le cierge sur le bougeoir mobile fixé au manteau du foyer.

« SAINTE BARBE 1438 Peintre flamand Analyse ~ Dan s une petit e pièce meubl ée avec une élégante sobriété, sainte Barbe est absorbée dans la lecture.

La jeune fille, dont les longs cheveux retombent s ur les épaules, est assise , dos au feu de bois , sur un banc.

Le gracieux mobilier de la chambre est orné d' arcs trilobé s de style gothi­ que.

Le peintre a représenté avec une extrême minutie les moindres détails de l' architecture , du mobilier et des objets, portant une attention toute particulière aux différentes matières .

Notons le bassin et l' aiguière en cuivre , la ser­ viette pendue , la cruche en argent où fleurit un iris bleu (tout comme le flacon en verre s ur la console à droite de la cheminée, cette fleur symbolise la pureté de la sainte) , la statuette de la Trinité et le cierge s ur le bougeoir mobile fixé au manteau du foyer.

Le feu qui brûle dans la cheminée se reflète sur les parois et sur les objets, créant des ombres changeantes en contraste avec les ombres stati­ ques dues à la lumière du jour.

La tour que l'o n xve siècle Huile sur bois 101 x 47 cm entrevoit par la fenêtre symbolise et identifie la sai nte qui fut enfermée dan s une tour par son père avant d'ê tre d éca pitée.

Ce détail donne son caractère sac ré au tableau qui , sinon, pourrait n 'ê tre qu 'une simple scène de la vie quot idienne d 'une jeune bourgeoise du xv e siè cle.

L'œ uv re C Ce tableau fut acheté par Charles IV et fit partie des collections royales espagnoles.

Il s e trou­ vait au palais royal d'Aranjuez jusqu 'en 1827 avant d'entrer au Prado .

Sainte Barbe et un second volet représentant le franciscain H e nri de Werl avec saint Jean Bapti ste faisaient partie d'un triptyque dont la partie cent rale est aujourd 'hui perdue.

Sous le por­ trait du franciscain une inscription indiqu e la date d'exé cution du tabl eau: 1438.

Cette année-là , Henri de Werl était professeur à l' uni versité de Cologne et assistait au concile de Bâle .

L ' histoire de sainte Barbe + Barbe, fille du satrape Dioscore , était origi­ naire de Nicomédie -l'actuelle Izmit, en Tur­ quie.

Le satrape, pour empêcher la jeune fille d'adhérer à la religion chrétienne, l'e nferma dans une sombre tour.

Un prêtre envoyé par Origène parvint à pénétrer dans la tour en se faisant passer pour médecin.

Barbe, grâce à ce strata­ gème, reçut les enseignements du christianisme et fut baptisée.

Quand le satrape apprit que, malgré sa réclu­ sion, sa fille s'était convertie , il menaça de la tuer.

Barbe s'enfuit et se réfugia dans une grotte où elle fut rapidement déco uverte.

Refusant toujours d'a bjurer sa foi et d'é pouser un païen , la jeune vierge fut soumise à la torture et prome­ née nue à travers les rues de la cité.

Un ange recouvrit d'un voile son pauvre corps ensan­ glanté.

Le père furieux la conduisit au sommet d 'une montagne et la décapita de ses mains.

Immédiatement se déchaîna la colère divine : le satrape fut frappé par la foudre et il ne resta de lui qu'un tas de cendres.

Du même peintre· PICTO 23 Photo R.M.N.

© Nardini Editore , 1993.

VPC Larousse- L affont pour l'édition française 1993 17 -02. »

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