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Tombeau du juge Inty

Publié le 09/01/2015

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La tombe d'Inty a réjoui ses découvreurs : non seulement elle apporte des éléments nouveaux sur la famille de Qar, le grand vizir de Pépi ler, mais elle présente aussi des textes dont l'origi-nalité pourrait remettre en question certaines don¬nées sur les composi-tions funéraires de l'An-cien Empire.texte funéraire particulier ap¬pelé « chant du harpiste ». Or, la poésie amoureuse n'est at¬testée dans l'écriture qu'à partir du Nouvel Empire, vers 1500 avant Jésus-Christ), et les chants du harpiste qu'on ren¬contre régulièrement dans les tombes de cette époque ne sont pas connus avant le Moyen Empire, soit quelques siècles après la construction du tombeau d'Inty ! L'enjeu de ce texte est donc de taille, car il pourrait remettre en question quelques idées re-çues à propos de l'apparition de certaines compositions fu¬ néraires. Il faut toutefois res¬ter prudent en la matière et attendre la publication scien-tifique de la tombe avant de se faire une opinion. Il y a de fortes chances toutefois pour que le chant ait trait à la fé-condité et à la longue suite des générations.

« texte funéraire particulier ap­ pelé « chant du harpiste ».

Or, la poésie amoureuse n'est at­ testée dans l'écriture qu'à partir du Nouvel Empire, vers 1500 avant Jésus -Christ), et les chants du harpiste qu'on ren­ contre régulièrement dans les tombes de cette époque ne sont pas connus avant le Moyen Empire, soit quelques siècles après la construction du tombeau d'lnty ! L 'enjeu de ce texte est donc de taille, car il pourrait remettre en quest ion quelques idées re­ ç ues à propos de l'apparition de certaines compositions fu- néraires.

Il faut toutefois res­ ter prudent en la matière et attendre la publication scien­ tifique de la tombe avant de se faire une opinion.

Il y a de fortes chances toutefois pour que le chant ait trait à la fé­ condité et à la longue suite des générations.

Des textes à l'intérieur du sarcophage U ne fois la chapelle mise au jour, le gros œuvre était loin d'être terminé.

Les ou- vriers durent en effet s'atte­ ler au travail titanesque que représentait le désensable­ ment du puits menant au ca­ veau souterrain où fut enter­ ré lnty, puits qui mesure pas moins de 20 à 30 m de pro­ fondeur! Le déblaiement achevé, les archéologues purent accéder à une chambre funéraire exi­ guë de vingt mètres carrés.

Un mois de travail quotidien à raison de six heures par jour fut nécessaire pour en attein­ dre le fond et découvrir, le 20 novembre 2000, l'immense sarcophage massif en granit. »

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