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TULIPES de BRAQUE

Publié le 11/09/2012

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Le tableau, signé et daté en bas à droite, fait aujourd'hui partie de la collection publique du musée de Copenhague : il fut acquis en 1928 auprès de la galerie Paul Rosenberg, à Paris. Le musée danois abrite un fonds important d'oeuvres d'art contemporain et européen ; parmi elles, de nombreux tableaux de Braque...

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« TULIPES 1927 Peintre français Analyse ..._, Un vase de fleur avec cinq tulip es roses voilà e n somm e un sujet extr êm em ent class iqu e, une ban ale natur e mor t e.

Esse ntiellem e nt connu pour ses comp osition s c ubi stes, G eorges Braque s urpr e nd ic i, avec ce t ableau au t on si diffé rent : d e f ait, la to ile de Cope nhagu e a pparaît comm e une p ièce to ut à fait uniqu e à l' int érie u r du cor­ pus d es œ uv r es du p eintr e.

On a pe ine, d 'a illeurs, à reco nnaîtr e d'e mbl ée la pâte de Braque : m ais l a s ig n atur e est là po ur lever le dout e.

J am ais l'artis te n'a utili sé des coule urs aussi t e nd res et dilu ées ; ja m ais il n e s ' est a utant élo ig n é de ses stru ctur es compl exes e t « conges tionnées » p ar d es obje ts, des surfaces ; ja m ais ses œ uvr es n 'o nt p aru subir à ce point l'emp rise d e la t radition.

Les Tuli pes co rr espond ent , de fait, à la pé rio de « néoclass iqu e » de B raque.

Le peintr e est alo rs pro fondé m e nt influ encé p ar l a Ren ai ssa nce e t l e xv ne siè cle et obéit au « rappe l à l'o rdr e » la n cé p ar l es Euro pée ns dan s l'e ntre- deux g u e rres : ce m ou vem e nt fondé s ur la r éappropri a tion a uth en­ tiqu e d es vale u rs trad itionnelles de la p eintur e figura tive constitu e une phase décis ive de l' his- ne siècle Huile sur toile 5 5 x 41 cm taire de l'a rt.

U ne étud e plu s scrupul euse du tableau p e rm et d e consta te r que ces Tulipes por­ t e nt e n r éalité bel et bie n l a ma rqu e de Braque : l a r ig u e ur form elle.s :ani,t co me ·d 'h a bitu de à la sobri é té e t à l'équj libr è.

Ial ..p ro blém ati que d e l ' espace se résouv a 1 ·fois d an s la v ibr atio n d e la couleur et cette sensatio n aérienne c réée par l e contour noir, qui vie nt s'int e rpose r ent~ le v a se et le fond.

L'a rtis te se sert · ici de la te m pera à l ' huil e comm e d' une a quare lle, a d o uci ssa nt la couleur avec b eaucoup d e di luant o u l 'é p ais i ssant a u contr a ire pour mieux re ndr e le velours d 'un péta le .

L a l eço n d e Céza nne a ffleure dans cette sensibilit é à la co uleur et à la form e.

L'œu vre C L e tab leau, s i gné et daté en bas à droite, fait a ujourd'hui p artie de la collectio n pu bliq ue du musée de Copenhague : il fut acquis e n 1 928 aupr ès de la gal erie Paul Rosen berg , à P aris.

L e m usée danois abrite un fonds imp ortant d'œ uvr es d 'art conte mp orain et eu ropéen ; parmi elles, de no m ­ b r eux tab leaux de Braqu e.

La musique : la grande passion de Braque + La présence récurrente d'instruments de m usique dans l'œuvre de B,raque s 'explique par sa grande passion pour cet art.

Les cu bistes furent parmi les premiers à peup ler leurs toiles de vio­ lons et de mandolines : les caractéristiques for­ melles de ces cordophones , à commencer par leurs ligne s courbes traversant l'espace , intéres sa en effet tout particulièrement ces peintres.

L 'expérience cubiste terminée, Braque continua de consacrer son attention et ses œuvres à la musique : Aria de Bach et Hommage à Bach, de 1912 , célèbrent les mélodies du compositeur alle­ mand.

Dans La Clarinette , huile également de Du même peintre : P ICTO 9 57 à 959b © Nardini Editore.

1995.

Liriade pour l'éd ition française , 1995 .

1912 , apparaît le nom de Gluck .

Les exemp les de peintres français mélomanes abondent : ainsi Chardin et Cézanne se pass ionnè rent - ils au ssi pour cet art.

/ L'influence de l a musiq u e sur Braque - qui avait étudié la flûte dans sa jeunesse -fu t encore ren­ forc ée par la découverte des œuvres de Corot au Salon de 1909.

Le Duo , conservé au M u sée natio­ nal d'Art moderne du Centre Georges-Pom pi­ dou , à Paris, atteste cette passio n : on y voit , dans un intérieur, une ch anteuse et une musicie nne installée devant un pianoforte interpréter un morceau de Debussy.

P hoto Hana Petersen 38-32. »

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