Devoir de Philosophie

VINCENT VAN GOGH - Arts et Culture

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

gogh

Bien avant que Van Gogh ne vienne y finir ses jours, Auvers avait été élue par Corot, Pissarro, Cézanne..., qui appréciaient le village dominé par son église Notre-Dame des xif-xuf siècles, peinte par Vincent en 1890.

 

▼ La rumeur ayant couru qu’il s'était suicidé, Van Gogh est enterré sans bénédiction religieuse. La dépouille de Théo, mort en Hollande, est rapatriée à Auvers en 1914.

Février 1886

 

Vincent part rejoindre Théo à Paris

 

Février 1888

 

Vincent part pour Arles

 

Octobre 1888

 

Gauguin rejoint Van Gogh à Arles

 

Décembre 1888

 

Vincent se coupe l’oreille droite

 

Mai 1889

 

Vincent entre à l’hospice de Saint-Rémy-de-Provence

 

Janvier 1890

 

Naissance du petit Vincent, fils de Théo et filleul de Vincent

 

Mai 1890

 

Vincent arrive à Auvers-sur-Oise

 

27 juillet 1890

 

Vincent se tire une balle dans la poitrine

 

29 juillet 1890

 

Vincent meurt à Auvers-sur-Oise.

nesols commencée l’été 1888, six mois auparavant. Son incapacité à saisir l’essence des choses le replonge dans un profond abattement. En mai 1889, pour tenter de pallier le délire de ses crises, il accepte d’entrer à l’hospice de Saint-Rémy-de-

 

Provence. La cour à arcades, les fleurs du jardin (Iris, 1889), la vue qu’il découvre de sa fenêtre (Champ aux coquelicots, 1890), sa cellule lui fournissent des sujets graves et majestueux. Puis les motifs se diversifient vers le Rhône (La nuit étoilée, 1889) et la campagne (Route avec des cyprès). Il y a peu de figures dans les œuvres de cette période, sinon la sienne, celle d’un diable roux halluciné, aux traits creusés par le travail et les crises que provoque l’épuisement.

 

Car Vincent conjure l’angoisse par le travail. Il ne cesse d’envoyer des toiles à Théo, que celui-ci entasse dans une réserve, sans pouvoir les écouler. Le peintre parvient tout de même à exposer six de ses œuvres à une exposition d’art contemporain à Bruxelles, où sont également présents les artistes qu’il a rencontrés à Paris. Résultat: la vente d’un tableau, la seule et unique réalisée du vivant de Vincent : La vigne rouge est acquise pour quatre cents francs!

Le repos à Auvers

 

En mai 1890, Vincent quitte Arles et s’installe à Auvers-sur-Oise, où le docteur Gachet accepte de veiller sur lui. Tout le jour, Vincent arpente la campagne pour trouver des motifs. La nature d’îlœde-France est opulente, généreuse en bleus et en verts qui le changent des harmonies chaudes du Midi. Et Vincent, mu par une excitation extrême, peint. Des paysages (Château d’Auvers; Plaine à Auvers), mais aussi des portraits (Le docteur Gachet) et des vues du village (Église d’Auvers). Dans les derniers mois de sa vie, son œuvre accuse une tendance simplificatrice : les empâtements sont plus prononcés, la monochromie, verte surtout (Chaumes de Mont-cel, 1890) plus fréquente; certaines toiles sont presque abstraites dans leurs superpositions de zones colorées (Ciel bleu et nuages blancs). Malgré le bonheur de voir naître le fils de Théo, que l’on prénomme, à son tour, Vincent, la folie rôde toujours. Le 27 juillet 1890, dans des circonstances que lui-même n’explique pas, Vincent se tire une balle dans la poitrine.

 

Malgré la présence de deux médecins, aucune intervention n’est possible, la balle s’étant logée trop près du cœur. Appelé d’urgence, Théo reste et parle avec son frère durant deux jours, jusqu’à la fin. Vincent est enterré le lendemain dans le cimetière d’Auvers. À peine quelques mois plus tard, Théo disparaît à son tour.

gogh

« Vincent Van Gogh toujours vivace en lui, il choisit de partir dans le Borinage, une région minière miséreuse du Hai­ naut, et de s'y faire officieusement prédicateur.

Là, il soutient les ouvriers dans leur travail quoti­ dien, autant par la parole qu'en descendant dans la mine à leurs côtés.

De cet univers misérable, il ramène de nombreux dessins et croquis (Le retour des mineurs, 1881) dans lesquels se devine son propre découragement devant la vie.

I.:idée d'être peintre ne l'effleure toujours pas, d'autant que sa famille lui fait sentir le poids qu'il repré­ sente.

Bien que fort généreuse, son occupation ne le nourrit pas et il reste à la charge des siens, plus exactement à celle de Théo, qui fournit l'argent de la pension versée à Vincent par ses parents.

Se sentant incompris, vexé de cette cha­ rité qu'on lui fait de si mauvais cœur, Vincent rompt les ponts pendant quelques mois.

La cor­ respondance avec son frère, qui ne reprend que neuf mois plus tard, est alors nourrie d'une nou­ velle passion.

Et d'abord, dessiner À partir des derniers mois de 1880, les lettres de Vincent parlent de plus en plus des dessins qu'il réalise, des œuvres et des peintres qu'il admire, de ses lectures assidues de traités d'anatomie ou de perspective.

Tout cela, songe-t-il, va lui per­ mettre d'apprendre ce qu'il considère comme un vrai métier.

Car il est persuadé qu'un bon dessina­ teur peut largement gagner sa vie.

Comptant sur les siens pour approuver sa décision, il est forte- � Réfugié un temps à l'hôpital d'Arles, Van Gogh quitte la ville en mal 1889 pour s'Installer à l'hôpital Saint-Pau/ à Saint-Rémy de Provence.

' À Saint-Rémy, l'artiste peut continuer à peindre sans contraintes l'arrière-pays provençal, comme ici Champs de blé derrière l'hôpital Saint-Paul (1889).

ment déçu par leur méfiance et par leur façon de ne voir dans sa vocation qu'une nouvelle lubie qui le mènera à la ruine.

Préférant à l'enseigne­ ment trop théorique de l'école l'émulation d'un travail en binôme, Vincent se lie d'abord avec un jeune aristocrate, Je chevalier Anthon Van Rap­ pard.

Puis, en 1881, il rejoint La Haye, où il sou- � haite reformer le même genre d'équipe avec g Anton Mauve.

Celui-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles