VUE PRISE DES HAUTEURS DE SURESNES de TROYON Constant

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.• 1 VUE PRISE DES HAUTE URS DE SURESNES 1856 Pei n tre fran çais Biographie (2:; Constant Troyon est né à Sèvres le 28 août 1810.

Son père était employé à la manufacture de porcelaine, sa mère y tra vail­ lait comme ouvrière et l'un de ses parents, Riocreux, était le conservateur du musée de Sèvres.

ll débuta lui aussi dans la manufac­ ture de sa ville comme ouvrier-peintre.

Très tôt attiré par les études de paysages, il entre en contact avec Théodore Rousseau, Dupré , Diaz ctt d 'autres artistes s'inspirant de la nature.

Il expose pour la première fois au Salon de 1833 puis sans interruption de 1835 à 1840.

n enrichit son art au contact des .

régions qu'il visite : le Limousin, la Bretagne, J:l\l région d'Orléans.

Il triomphe au Salon de 1842 avec Tobie et l'Ange , représentés immer­ gés dans un paysage, avant de présenter au Salon de 1844 une vue de la forêt de Fontai­ nebleau.

L'année 1847 est une date capitale : le peintre parcourt alors la Hollande et la Belgique, étudiant au passage les paysagistes flamands et hollandais des XVII e et XVIfle siè­ cles.

Ce voyage modifi e considérablement son style.

Troyon cherche désormais à reprendre et poursuivre la grande tradition nordique.

Il commence dès lors à insérer des animaux dans la plupart de ses compositions.

Toujours en 1847, il est élu membre de l 'A cadémie d'Amsterdam et reçoit la Croix de Léopold de Belgique.

Deux ans plus tard, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Ses toiles figurent dans tous les Salons des années 1850.

L'Exposition universelle lui rend un hommage posthume deux ans après sa mort, survenue le 20 mars 1865.

Constant Troyon fut un peintre assez prolifique ; on connaît de lui plusieurs centaines de toiles.

© Nardini Editore, 1993.

VPC Larou sse-Laffont pour l'édition française 1993 XIX e siècle Huile sur toile 182,5 x 265,5 cm Analyse • Ce tableau représente un vaste paysage peu­ plé d' animaux.

Plu sie ur s vaches gardées par des pâtres paissent dans une verte prairie, face à un fleuve.

On sent que le peintre a longtemps observé la vie des champs et le monde de la nature .

L'a tmo sphè re est sereine et tran quille .

Une lumière solide et limpide vient éclairer les animaux et les plant es, comme dans les tableaux holl andais peints aux siècles passés.

L'art de Troyon rappelle, de fait, la peinture de Paulus Potter et d 'Al bert Cuyp.

L'artiste se passionnait pour des détails comme les taches sur le pelage des vaches, les crinières au vent des chevaux, les branches des peupliers et les ch a mp s de foin.

L ' œuvre C Le tableau , s1gne en bas et à gauche « C.

Troyon », a rejoint les collections du Louvre par le biais du legs Thomy Thiéry, en 1902.

Le musée parisien conserve de nombreuses œuvres du peintre ; l e ur thème et leur style sont souvent proches de cette toile-ci.

Il s'agit de paysages champêtres peuplés d'animaux domestiques (des vaches ou des che­ vaux) en train de paître ou de s'abreuve r à des ruisseaux ou des étangs.

Photo R.M.N .

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