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Albert CAMUS (fiche auteur)

Publié le 22/09/2012

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camus

Camus a non seulement lutté contre la paresse de l'intelligence (son oeuvre est comme l'ivresse de la lucidité), il s'est encore plus opposé à la paresse du coeur. - Jean Grenier, Albert Camus, Gallimard, 1968
L'Afrique du Nord a, en sa personne, donné naissance à un maître à qui toute une longue suite d'écrivains, d'origine chrétienne et musulm ane, doivent leur faim de justice, leur amour des hommes et une exigence sans limite à l'égard de soi-même. -Jules Roy, A propos d' Alger, de Camus et du hasard, Le Haut Quartier, 1982

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« En 193 0, Camus re s­ sent la premiè re att eint e de la tub e r­ cul ose (il séjourne al ors c hez un oncle , bou ch er voltairien , qui le soi g ne, lui fait lire Gide et "ima g i­ ner un peu ce que p o uvait être un p ère "), -maladi e qui n e le quitt e ra plus , lui int erdira d e se présenter d l'a grég ation de phi­ losophi e en 1937 et l ' o bli gera tout e s a vi e d de fréqu e ntes c onval escence s qu'il m ettra d profit pour écrir e.

Illustration s J.

Simon Sa vie, son œuvre La pauvreté et le soleil A Ibert Camus naît le 7 novembre 1913 près de Mondovi, département de Constantine.

Son père, Lucien Camus, ouvrier agricole, meurt en octobre 1914 des sui tes de blessures reçues à la bataille de la Marne.

Albert s'installe alors avec sa mère chez sa grand-mère, à Alger , dans le quartier pauvre de Belcourt.

Il entre comme boursier au lycée d'Alger en 1923.

En classe de philosophie, son professeur, Jean Grenier, lui fait lire La Douleur d'André de Richaud , livr e "qui fut le premier à me parler de ce que je connaissais : une mère, la pauvreté, de beaux ciels " et détermine sa voca tion littérair e.

En 1931 , Camus cor­ respond avec Max Jacob ; en 1932, il publie ses premiers articles dans la revue Sud (Jehan Rictus poète de la misère).

Après avoir milité au mouvement antifasciste Amsterdam­ Pleyel, Camus adhère au parti communiste à la fin de l'année 1935 mais prévient déjà (il quittera le parti deux ans plus tard) : "Dans l'expérience (loyale) que je tenterai, je me refuserai tou­ jours à mettre entre la vie et l'homme un volume du Capital." A cette époque , il exerce divers petits métiers tandis qu' il poursuit ses études de philosophie, prépare une thèse sur Plotin et saint Augustin, fonde le théâtre du Travail (1 936) .

Alger Républicain, journal du Front populaire dont il a rejoint la rédaction, publie en juin 1939 une longue enquête de Camus, Misère de la Kabylie , qui oblige bientôt son auteur à quitter l'Algérie.

Le condottiere de l'absurde A près un long séjour à Paris (1940-1941) où il gagne sa vie comme journaliste, Camus regagne l'Algérie, Oran, où il enseigne à des enfants juifs chassés des écoles publiques avant d 'entrer en résistance (intellectuelle) à Combat (1943).

Para­ doxal "témoin de la liberté ", Camus publie à la même époque les œuvres qu' il identifiera comme composant son "cycle de l'absurde".

En 1 941 , il a terminé Le Mythe de Sisyphe, la pre­ mière version de Caligula (créé en 1946) et ébauché Le Malentendu.

En 1942 , L'Étranger paraît chez Gallimard ...

"Quel est donc cet incalculable sentiment qui prive l'esprit du sommeil nécessaire à sa vie ? Un monde qu'on peut expliquer même avec de mauvaises raisons est un monde familier.

Mais. »

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