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Alexandre DUMAS

Publié le 08/04/2013

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Dumas a laissé quatre-vingt-onze pièces de théâtre, une centaine de romans, ainsi que d'immenses séries, comme les Mémoires et les Impressions de voyage. Dumas est né la même année que Victor Hugo et que le musicien Hector Berlioz.

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« tants » lui fournissaient les grandes lignes des histoires dont il avait donné le point de départ ou l'ar­ gument ; mais c'est lui, Dumas, qui se chargeait de l'écriture.

Chef de file de la jeune génération romantique -le seul à se consacrer au théâtre- , Dumas écrivit toute une série de drames: Antony (1831) , La Tour de Nesle (1832), Kean ou Désordre et Génie (1836), etc.

Du théâtre au roman ·Lorsqu 'il décida de passer du théâtre au roman, Dumas ne renia rien de ses principes : aven­ tures, personnages brillants, grands hommes ou grands traîtres, femmes sans défense ou femmes sataniques, coups d'éclat et coups de théâtre, goût pour la mise en scène.

La révo­ lution de 1830 le détourna pendant un temps de ses écrits .

Il se rangea du côté des insurgés mais finit par se brouiller avec son« ex-employeur », Louis-Philippe, à cause de ses idées libérales.

Il s'éloigna pendant un temps de la France (Impressions de voyage , 1835-1859), étant à cette oc­ casion le premier à faire du grand re­ portage ; puis, comme s'il Exemplaire du Mousquetaire et page de manuscrit d'Isaac Laquedem La propriété que Dumas occupa à Port-Marly cessivement Les Trois Mous­ quetaires (1844) , Vingt Ans après (1845), Le Comte de Monte-Cristo (1846) et Le Vicomte de Bragelonne (1850).

~ Le prix du succès F idèle à ses idées républicaines, Dumas accueillit la révolution de 1848 avec enthousiasme ; il fut même candidat à 1; Assemblée, à deux reprises, mais sans succès.

Entre-temps, il avait adapté plusieurs de ses romans pour la scène et les fit jouer dans son propre théâtre, qu'il avait fait construire, le Théâtre-Historique .

Il avait amassé une fortune considé­ rable, mais les dettes com­ mençaient à s'accumuler, augmentées encore par le lancement · de deux pério­ diques, Le Mousquetaire puis Le Monte-Cristo, qui furent des échecs financiers.

En 1858, il se rendit en Russie, puis il rejoignit Garibaldi en Italie, qui le nomma conservateur du musée de Naples en 1860.

~ De retour à Paris, il dut af­ fronter ses créanciers, ainsi que la cohorte des maî­ tresses et autres parasites qui vivaient à ses crochets.

Il se remit au travail - Madame de Chamblay (1863) ; Les voulait prouver qu'il pou­ vait aborder tous les genres, il donna des œuvres historiques, telles que Gaule et France (1832) et Jeanne d'Arc (1842).

Surtout, il s'atta­ qua à la série de romans historiques qui ont réjoui, et réjouissent encore tant de lecteurs, et qui ont inspiré de nombreux metteurs en scène et scénaristes.

Ce furent suc- Caricature d'André Gill (1866), représentant Dumas en directeur littéraire du Mousquetaire Mohicans de Paris (1864) -mais avec beaucoup moins de succès.

Il avait mené un train de vie seigneu­ rial , mais passa les dernières années de sa vie dans une relative pauvreté et dans la solitude, adoucies par la présence et le soutien de son fils, Alexandre, et de sa fille, Mme Petel.

NOTES DE L'ÉDITEUR « Il a le sens historique, la " mémoire ", cela · supplée à beaucoup de choses, à condition qu'on ait l'esprit critique ou moral, ou seulement philosophique.

Or Dumas n'en a pas l'ombre .

A défaut de sensibilité, c'est le pittoresque qui le guidait, on le verra assez.

Sa gaîté emportait tout.

On l'a dit, c'était " un volcan de bonne humeur".

Il riait , du rire énorme de Rabelais, avec des sourires , néanmoins, qui avaient la grâce de ceux de l'enfance.

( ...

) Il pouvait être naïf avec 1, 4 Edimedia 2, 3, 5, 6 coll.

Viollet esprit, chose rare.

A vrai dire, il ~e prenait rien au sérieux, et lui-même en particulier.

» J.

Charpentier, Alexandre Dumas, Tallandier, 1947.

« En compagnie d'Alexandre Dumas, à sa suite, nous traversons les journées historiques de deux révolutions et d'un coup d'État, nous assistons en littérature à la création de grands genres, nous courons l'Europe.

Il nous jette en plein tumulte.

Et il y ajoute encore, outre une œuvre innombrable, ses femmes , les folies de son faste, ses tentatives de gagneur d'argent et ses nobles générosités, le retentissement de ses ascensions et de ses chutes.

S'il a été un miroir de son temps dans les extraordinaires Mémoires ,( .

..

) il a été aussi le roman fait homme , la tragi-comédie personnifiée, la mère Gigogne dont les caricaturistes dessinaient les ampieurs de jupes, le cyclope dans sa caverne, une montagne qui accouche, un élément enfin et, comme le lui écrivit Michelet," une des grandes forces de la nature ".

» H.

Clouard, Alexandre Dumas, Albin Michel, 1955.

DUMASOI. »

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