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Trois Mousquetaires (les). Roman d'Alexandre Dumas (résumé et analyse de l'oeuvre)

Publié le 27/10/2018

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dumas

Trois Mousquetaires (les).

Roman d'Alexandre Dumas (18021870), écrit avec la collaboration d'Auguste Maquet (1813-1888), publié à Paris en feuilleton dans le Siècle du 14 mars au 14 juillet 1844, et en volume chez Baudry la même année.

 

La seule année 1844 connaît six contrefaçons belges. La deuxième édition paraît en 1846 chez Fellens et Dufour. Anicet, Dumanoir et Brisebarre composent un vaudeville, Porthos à la recherche d'un équipement (théâtre du Vaudeville, 23 juin 1845). Dumas et Maquet donnent un drame en quatorze tableaux, la Jeunesse des mousquetaires (Théâtre-Historique, 17 février 1849). Imitations, parodies, suites et variations, adaptations théâtrales, cinématographiques ou télévisées, prouveront jusqu'à nos jours la popularité de personnages devenus partie intégrante de notre imaginaire.

 

Première partie d'une trilogie née de leur succès même, les Trois Mousquetaires combinent les prestiges du roman historique et du roman-feuilleton. Rapidité du récit, simplicité et cohérence des personnages rendus parfaitement convaincants, dialogues à effets, agencement de l'intrigue : épopée de la jeunesse, archétype du roman, le livre garde un pouvoir de fascination que sa diffusion par la littérature enfantine n'a fait que renforcer.

 

Les Trois Mousquetaires. Précédés d'une Préface, où Dumas se réfère aux Mémoires de M. d'Artagnan ( 1700) de Courtilez de Sandras et affirme que, restituant un manuscrit inconnu par lui découvert à la Bibliothèque royale, il n'invente rien, les 67 chapitres racontent l'histoire du jeune Gascon d'Artagnan venu chercher fortune à Paris en 1625, sous le règne de Louis Xlll, muni d'une lettre de recommandation de son père pour M. de Tréville, commandant des mousquetaires du roi. A la suite d'un triple duel qui s'achève par un combat commun contre les gardes du cardinal de Richelieu, ennemis traditionnels des mousquetaires, il devient l'ami du géant Porthos, de son vrai nom du Vallon, d'Athos, comte de La Fère, ruiné par un calamiteux mariage avec une aven turière, et d'Aramis, le chevalier d'Herblay, dont la vocation myetique fut contrariée par la galante rie. Admis dans leur compagnie, il se trouve par hasard aux prises avec la perfide milady de Winter, redoutable agent du cardinal, qui s'avère être l'ancienne épouse d'Athos. D'Artagnan tombe amoureux de Constance Bonacieux, dévouée femme de chambre de la reine Anne d'Autriche. Celle ci a offert à son amant, Georges Villiers,

duc de Buckingham, douze ferrets en diamant, présent du roi. Richelieu, qui veut perdre la reine, suggère à Louis Xlll qu'elle se doit de porter les ferrets au prochain bal de la cour. Nos quatre héros partent pour l'Angleterre. Après de multi ples péripéties, d'Artagnan rapporte les ferrets, et sauve ainsi la reine. Alors que les mousquetai res se couvrent de gloire au siège de La Rochelle, Milady tente de supprimer Buckingham, allié des protestants. Le quatuor l'emprisonne, elle s'évade, fait assassiner le duc et empoisonne Constance. Les quatre compagnons, aidés de lord Winter, frère du mari qu'elle a tué, lui font expier ses crimes en la livrant au bourreau de Béthune. D'Artagnan, réconcilié avec Richelieu, est promu lieutenant Athos se retire à la campa gne, Porthos se marie et Aramis se fait abbé.

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« Dufour.

Anicet, Dumanoir et Brisebarre composent un vaudeville, Porthos à la recherche d'un équipe ment (théâtre du Vaudeville, 23 juin 1845 ).

Dumas et Maquet donnent un drame en qua­ torze tableaux, la Jeunesse des mousque­ taires (Théâtre -Historique, 17 février 18 49) .

Imitations, parodies, suites et variat ions, adaptations théâtrales, cinémat ographiques ou télévisées, prouveront jusqu'à nos jours la po pularité de personnages devenus pa rtie intégrante de notre imaginaire.

Première partie d'une trilogie née de leur succès même, les Trois Mousquetai­ res com binent les prestiges du roman historique et du roman-f euilleton.

Rapidité du récit, simplicité et cohé­ rence des perso nnages rendus parfaite­ ment convaincants, dialogues à effets, agencement de l'intrigue : épopée de la je unesse, archétype du roman, le livre garde un pouvoir de fascination que sa diff usion par la litté rature enfantine n'a fait que renforcer.

Les Trois Mousque taires.

Précédés d'une Préface, où Duma s se réfè re aux Mémoi res de M.

d'Artagnan ( 17 00) de Co urtile z de Sandra s et affi rme que, restituant un manu scrit inconnu par lui découvert à la Biblio thèque royale, il n'i nvente rien, les 67 chapi tres racontent l'histoire du jeune Gascon d'Artagnan venu chercher fortune à Paris en 1625, sous le règne de Louis Xlii, muni d'une lettre de recommanda tion de son père pour M.

de 1" réville, commanda nt des mousque taires du roi.

A la suite d'un triple duel qui s'achè ve par un comba t co mmun contre les gardes du cardinal de Richelieu, ennemis traditionnels des mou sque taires, il devient l'ami du géant Perthes, de son vrai nom du Vallon, d'Athos, comte de La Fère, ru iné par un calam iteux mariage avec une aven tur ière, et d'Aram is, le che valier d'Her blay, don t la vocati on myst ique fut contrariée par la galante ri e.

Admis dans leur compagnie, il se trouv e par ha sard aux prises avec la perfide milady de Win­ ter, redou table agent du cardinal, qui s'avère être l'ancienne épouse d'At hos.

D'Arta gnan tombe amour eux de Cons tance Bonacieu x, dévouée fe mme de cham bre de la reine Anne d'Autr iche.

Cel leci a offert à son amant, Georges Villiers, duc de Buckingham, douze ferrets en diama nt, présent du roi.

Ric helieu, qui veut perdr e la rei ne, suggère à Lo uis Xlii qu'elle se doit de porter les ferrets au prochain bal de la cour .

Nos quatre héros partent pour l'Angle terre.

Après de mul ti ples péripé ties, d'Artagnan rapporte les ferrets, et sauve ainsi la reine.

Alors que les mous quetai res se couvren t de gloire au siège de La Rochelle, Mila dy tente de sup primer Buckingham, allié des protestants.

Le quatuor l'empriso nne, elle s'évade, fait assas siner le duc et empois onne Cons tance.

Les quatre com pagnons, aidés de lord Winter, frère du mari qu'elle a tué, lui font exp ier ses crimes en la livrant au bourr eau de Béth une.

D'Ar tagnan, réconcilié avec Richelieu, est promu lieutenant Athos se retire à la campa gne, Perthes se ma rie et Aram is se fait abbé.

Si l'es sentiel de la trame romanesque obéit au principe de la péripétie et du rebondissement, les sept premiers cha­ pitres rassemblent de manière exem­ plaire les personnages, leur contexte et le climat de l'époq ue.

Les quatre mous­ quetaires nous sont présentés avec une remarquable économie de moyens dans un roman souvent considéré comme le chef-d' œuvre du roman d'a ventures historiques.

«Athos est un héros de roman pour la générosité ; Porthos, une nature excellente, mais facile à influencer ; Aramis, un visage hiérog lyphique, c'est-à-dire toujours illisi ble.

Que produiront ces éléments quand je ne serai plus là po ur les relier entre eux ? » : ces propos de d'Arta­ gnan, prononcés à la fin de Vingt Ans après, éclairent les rapports structurant le quatuor.

Ces héros jeunes élaborent également un roman de la mémoire, profondément ancré dans notre his­ toire nationale.

Cette intime vérité s' accomplit par les mensonges, ce moteur de l'imagina tion.

Le miracle réside dans cette affabulation victo­ rieuse.

La critique contemporaine a su reconnaître l'intérêt du roman, y déce­ ler son étonn ante polysé mie .

Mais le projet dumasien dépasse le seul plaisir du bonheur romanesque.

Il s'a git de. »

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