Bergeron (André)
Publié le 03/01/2012
Extrait du document
1. André Bergeron, secrétaire général de la Confédération générale du travailForce ouvrière (CGT-FO), est un ancien typographe qui a gravi les échelons du syndicalisme dans les syndicats du livre. Né le 1er janvier 1922 à Suarce (territoire de Belfort), il adhère dès 1936 à la Fédération du livre de la CGT qui vient d'être réunifiée.
2. Dix ans plus tard, André Bergeron était élu secrétaire général du syndicat des typographes de Belfort. Mais déjà s'était constitué au sein de la CGT le groupe Force ouvrière réunissant autour de Léon Jouhaux et Robert Bothereau les militants qui voulaient s'opposer à ce qu'ils considéraient comme la « colonisation , de la CGT par le Parti communiste.
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Bergeron (André)
Secrétaire général de la Confédération générale du Travail- Force ouvrière (CGT-FO), André Bergeron est
socialiste par conviction progressiste plutôt que par enga
gement politique .
Il défendra toujours la liberté d'un syndi
calisme raisonnablement revendicatif, et refusera de se
laisser déborder par les initiatives des leaders de la CGT ,
notamment Georges
Séguy, C'est ce qui explique égale " ment, dès l'origine, sa méfiance vis-à-vis du Programme
commun de la gauche française.
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Né le 1"' janvier 1922 à Suarce (Territoire de Belfort),
André Bergeron est typographe lorsqu'il adhère en 1936 à la Fédération du livre de la CGT qui vient d'être réuni Léa.
Dix ans plus tard, il est élu secrétaire général des
typographes de Belfort .
Mais déjà s'était constitué, au sein
de la CGT, le groupe Force ouvrière.
Celui-ci réunissait
autour de Léon Jouhaux et de Robert Bothereau les
mili tants qui voulaient s'opposer à ce qu'ils considéraient
comme la " colonisation" de la CGT par le Parti commu
niste.
Secrétaire du groupe local de Force ouvrière, Ber
geron devient, après la scission de décembre
1947, le
secrétaire permanent de l'Union départementale Force
ouvrière du Territoire de Belfort.
3 Devenu directeur de
« FO-hebdo "• organe officiel de
la CGT-FO, André Bergeron rappellera les deux questions
essentielles sur lesquelles s'étaient opposés, à l'époque
de la scission, les majoritaires de la
CGT, groupés autour
de Benoît Frachon, et les minoritaires de la tendance FO.
La première avait trait à l'organisat ion d'un référendum
sur un programme d'action, référendum que les majori
taires voulaient ouvert aux non-syndiqués.
La seconde
concernait l'aide des Ëtats-Unis et plus précisément l'atti
tude à l'égard du Plan Marshall.
Les amis de Léon
Jouhaux l'approuvaient, parce qu'il allait contribuer à
relever le niveau social, mais ceux ~e Benoît Frachon le
condamnaient au nom de l'indépendance nationale..
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