Victor Hugo, Les Contemplations 1856 I, « Aurore », 5, « A André Chénier »

« EL 19. Victor Hugo, Les Contemplations 1856 I, « Aurore », 5, « A André Chénier » INTRODUCTION Victor Hugo est considéré comme le chef de file des Romantiques du XIXe siècle.

Durant cette époque, les héritages de la Révolution française mènent la révolte romantique contre les classiques.

Hugo, opposant de Napoléon III, vécu des moments difficiles, y compris l’exil et la mort de sa fille, Léopoldine en 1843.

Il publie, en 1853, Les Contemplations, un recueil 6 livres de poèmes, divisé en deux parties, « Autrefois » et « Aujourd’hui », par la mort de sa fille. Ce poème appartient à la première partie, « Aurore » consacrée à la jeunesse, au bonheur.

C’est aussi l’occasion pour Hugo de faire des poèmes qui définissent un art poétique.

Notre poème a ces deux fonctions.

Par son titre, il s’adresse à un autre poète, donc on peut s’imaginer que Hugo va parler de son art.

L’évocation de la nature et d’un souvenir placent le poème dans le passé.

Le poème est daté « Les Roches.

Juillet 1830 »., Or, ce poème a été véritablement écrit le 14 octobre 1854. PROBLEMATIQUE Pourquoi cette poésie est-elle antidatée ? MOUVEMENT DU TEXTE Du point de vue l’énonciation, le poème se divise en deux parties : la voix du poète/la voix du bouvreuil.

Du point de vue des images, on peut remarquer plus finement quatre moments dans le texte : -vv.

1-4 (jusqu’à voilà pourquoi) : Affirmation d’une position esthétique -vv.

4-10 (m’a dit) : Souvenir des Feuillantines -vv.

10-20 : La leçon du bouvreuil -vv.

22-24 : Position du poète par rapport au deuil 1. »